The aim of the present study was to assess the Odor Hedonic Profile (OHP) to evaluate its sensitivity in relation to the level of depression.

The self-rating tool (OHP) related to everyday odors and recently validated in the general population is based on hedonic estimation without olfactory stimulation to avoid bias linked to odorant properties and experimental protocols. OHP scores in a population with a major depressive episode were compared to a non-depressed control population and a population with a moderate depressive state.

The results showed significant differences in OHP scores depending on the group of participants (depressed, moderately depressed, and control). The results also showed that significant differences in OHP scores are related to sex. In addition, the results showed that OHP scores were correlated with levels of depression, anxiety and pleasure experienced. Finally, the group of depressed participants showed more conservative and negative aliesthesia profiles than moderately depressed and non-depressed control participants.

This study shows that OHP can be used in different populations, especially in diseases with mood/emotional disturbances such as depression.

L’objectif de la présente étude est d’utiliser l’échelle « Profil hédonique des odeurs » (Odor Hedonic Profile [OHP]) afin d’évaluer sa sensibilité en relation avec le niveau de dépression.

L’outil d’auto-évaluation (OHP) relatif aux odeurs quotidiennes et récemment validé en population générale repose sur une estimation hédonique sans stimulation olfactive afin d’éviter les biais liés aux propriétés odorantes et aux protocoles expérimentaux. Les scores OHP d’une population présentant un épisode dépressif majeur sont comparés à ceux d’une population témoin non dépressive et d’une population présentant un état dépressif modéré.

Premièrement, les résultats montrent des différences significatives dans les scores OHP selon le groupe de participants (déprimés, modérément déprimés et témoins). Deuxièmement, les résultats montrent que les différences significatives dans les scores OHP sont liées au sexe. Troisièmement, les résultats montrent que les scores OHP sont corrélés aux niveaux de dépression, d’anxiété et de plaisir ressentis. Enfin, le groupe de participants déprimés présente des profils d’alliesthésie plus conservateurs et négatifs que les participants modérément déprimés et non déprimés.

Cette étude montre que l’OHP peut être utilisé dans différentes populations, notamment dans les maladies accompagnées de troubles de l’humeur et de troubles émotionnels comme la dépression.