The university period is considered a time of significant upheaval for students. Transitioning from high school to university requires strong commitment to cope with the increased workload and academic demands. Furthermore, starting university often coincides with a significant decrease in physical activity levels. This reduction in physical activity, often replaced by sedentary and unhealthy behaviors, can negatively impact students’ quality of life. Emotional intelligence (EI) is thought to moderate students’ health behaviors as well as their well-being. Moreover, studies have shown that students who engage in regular physical activity are emotionally more competent than inactive students. The aim of this study was to assess the levels of well-being, physical activity, and emotional intelligence among students to identify potential links between there.

An online questionnaire assessing emotional intelligence, well-being, and physical activity intensity was distributed to university department directors of Caen Normandy University. The questionnaire was then forwarded to students via their institutional email addresses.

The results show that students who engage in intense physical activity have higher scores on three components of well-being (i.e., PSP, SESE and S) as well as higher scores in general well-being and emotional intelligence. Post-hoc tests revealed significant differences between the three activity groups at P < 0.01. Students who engage in more intense physical activity also display higher levels of emotional intelligence.

This leads us to consider that implementing physical activity interventions among students could be beneficial in improving their levels of well-being and emotional intelligence.

La période universitaire est considérée comme une période de bouleversements importants pour les étudiants. Le passage du lycée à l’université nécessite un engagement fort pour faire face à l’augmentation de la charge de travail et des exigences académiques. En outre, l’entrée à l’université coïncide souvent avec une diminution significative des niveaux d’activités physique. Cette réduction de l’activité physique, souvent remplacée par des comportements sédentaires et malsains, peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie des étudiants. Cependant, l’intelligence émotionnelle semble modérer les comportements des étudiants en matière de santé ainsi que leur bien-être. En outre, des études ont montré que les étudiants qui pratiquent une activité physique régulière sont émotionnellement plus compétents que les étudiants inactifs. L’objectif de cette étude était d’évaluer les niveaux de bien-être, d’activité physique et d’intelligence émotionnelle des étudiants afin d’identifier les liens potentiels entre eux.

Un questionnaire en ligne évaluant l’intelligence émotionnelle, le bien-être et l’intensité de l’activité physique a été distribué aux directeurs de département de l’université de Caen Normandie. Le questionnaire a ensuite été transmis aux étudiants via l’adresse électronique de leur établissement.

Les résultats montrent que les étudiants qui pratiquent une activité physique intense ont des scores plus élevés sur trois composantes du bien-être (PSP, ESAE, S) ainsi que des scores plus élevés en matière de bien-être général et d’intelligence émotionnelle. Les tests post-hoc ont révélé des différences significatives entre les trois groupes d’activité à p < 0,01. Les étudiants qui pratiquent une activité physique plus intense présentent également des niveaux plus élevés d’intelligence émotionnelle.

Ceci nous amène à considérer que la mise en place d’intervention en matière d’activité physique chez les étudiants pourrait être bénéfique pour améliorer leurs niveaux de bien-être et d’intelligence émotionnelle.