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Residual effects of zolpidem, zopiclone and flunitrazepam on the processing of visual information in driving context - 29/07/08

Doi : 10.1016/j.erap.2006.06.001 
C. Berthelon a, , A. de Longcamp b, A. Coquerel b, P. Denise b
a Département mécanismes d’accidents, INRETS (French National Institute for Transport and Safety Research), chemin de la Croix-Blanche, 13300 Salon de Provence, France 
b Faculté de médecine, université de Caen-Basse-Normandie, UPRES EA 3917, CHU, avenue de la Côte-de-Nacre, 14032 Caen cedex, France 

Corresponding author.

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Abstract

Drivers who had taken hypnotic medications such as benzodiazepines are over-represented in road accidents. Experimental studies show that, even the day after, these drugs induce an impairment of real or simulated driving. To remedy the undesirable side-effects of hypnotics, new families of such drugs have been developed, their residual effects on visual information processing functions are poorly documented. We therefore compared the residual effects of two hypnotics, zopiclone (7.5 mg) and zolpidem (10 mg), and those of an old one, flunitrazepam (1 mg), versus a placebo on the capacities of subjects to estimate their own speed of movement and to anticipate a situation of collision with another vehicle parked along their trajectory. We found no modification in the processing of visual information the day after taking an active molecule. As these perceptive tasks have been demonstrated to be sensitive to environmental and individual factors, we can conclude that own speed perception and time to collision estimation are not affected by the residual effects of the hypnotic drugs studied. Thus, the behavioural impairments observed in previous studies result from the alteration of other functions solicited when driving a vehicle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Les conducteurs qui ont ingéré des médicaments hypnotiques, tels que les benzodiazépines sont surreprésentés dans les accidents de la route. Les études expérimentales montrent que, même le lendemain de la prise, ces médicaments induisent une dégradation du comportement de conduite en situation simulée et en situation naturelle. Pour remédier à ces effets indésirables, de nouvelles familles d’hypnotiques ont été développées, leurs effets résiduels sur les fonctions de traitement de l’information visuelle sont peu documentés. Nous avons comparé les effets résiduels de deux hypnotiques, zopiclone (7,5 mg) et zolpidem (10 mg), et ceux d’un hypnotique plus ancien, flunitrazépam (1 mg), contre placebo, sur les capacités des sujets à estimer leur propre vitesse de déplacement et à anticiper une situation de collision avec un autre véhicule arrêté devant eux. Nous n’avons pas trouvé de modifications de traitement de l’information le lendemain de l’ingestion d’une molécule active. Dans la mesure où ces tâches perceptives se sont, dans d’autres travaux, montrées sensibles à des facteurs environnementaux et individuels, nous pouvons en conclure que la perception de sa propre vitesse et l’estimation du temps à la collision ne sont pas affectées par les effets résiduels des médicaments étudiés. Ainsi, les dégradations comportementales observées dans des études précédentes résultent de l’altération d’autres fonctions sollicitées lors de la conduite d’un véhicule.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Hypnotic, Residual effect, Visual processing, Road driving

Mots clés : Hypnotiques, Effet résiduel, Information visuelle, Conduite automobile


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Vol 58 - N° 2

P. 111-116 - juin 2008 Retour au numéro
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