Nouvelles stratégies anti-prolifératives à base d’inhibiteurs du signal de prolifération (PSI) - 19/08/08
Résumé |
L’immunosuppression par inhibiteurs de la Calcineurine (ICN) est un des facteurs majeurs de développement d’une néphropathie chronique d’allogreffe (NCA). Bien utilisés, les inhibiteurs du signal de prolifération (PSI) permettent de minimiser la toxicité des ICN et d’améliorer dans certains cas la survie du greffon à long terme. En post-transplantation immédiat les protocoles associant PSI et ICN à doses réduites (avec éventuellement abandon ultérieur de l’ICN) permettent d’obtenir une excellente efficacité et une bonne fonction rénale. Cette stratégie pourrait également permettre de diminuer l’incidence de NCA et de cancer post-transplantation à long terme. Même si les PSI sont des molécules de prévention, ils sont aujourd’hui utilisés à distance de la greffe dans des associations PSI sans ICN. Ces stratégies donnent également de bons résultats avec de faible taux de rejet au moment de la conversion et une amélioration de la fonction rénale pour les patients présentant des lésions histologiques modérées ou bien une stabilisation pour les patients les plus sévères.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Immunosuppression with calcineurin inhibitors (CNI) is a major factor of chronic allograft nephropathy (CAN). When used in good conditions, proliferation signal inhibitors (PSI) could minimize CNI toxicity and improve long-term graft survival. They must not be used without CNI de novo, taking into account the high rejection rates observed for a similar or even worse renal function than with CNI. On the contrary, protocols associating CNI and PSI with subsequent withdrawal of the CNI improve renal function and decrease CAN and long-term cancer rates if the initial concentration of PSI is low. CNI/PSI associations also give good results with lower rejection rates and a better renal function, provided that low doses of CNI compared to standards are administered (i.e. 3-7 ng/m vs 8-11 ng/ml of tacrolimus) and non-nephrotoxic low circulating doses of mTORi are maintained (9 ng/ml for sirolimus and 6 ng/ml for everolimus). Finally, an alternative consisting in early substituting a CNI by a PSI is given promising results in some controlled clinical trials under way.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Inhibiteurs du signal de prolifération, Inhibiteurs de calcineurines, Néphropathie chronique d’allogreffe, Immunosuppression, Transplantation
Keywords : Proliferation signal inhibitors, Calcineurin inhibitors, Chronic allograft nephropathy, Immunosuppression, Transplantation
Plan
Vol 4 - N° S1
P. 29-35 - 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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