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Traitements non hormonaux de l’ostéoporose postménopausique - 20/08/08

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2007.05.026 
O. Malaise a, A. Neuprez a, J.-Y. Reginster a, , b
a Service de santé publique, épidémiologie et économie de la santé, université de Liège, CHU du Sart-Tilman, B23, 4000 Liège, Belgique 
b Unité d’exploration du métabolisme de l’os et du cartilage, CHU Brull, 45, quai Godefroid-Kurth, 4020 Liège, Belgique 

Auteur correspondant.

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Résumé

Au cours des dix dernières années, de nombreux traitement de l’ostéoporose ont été mis sur le marché, à la suite de la démonstration de leur efficacité antifracturaire. Le processus décisionnel face à une patiente ostéoporotique s’est donc à la fois enrichi et compliqué. À l’heure actuelle, les bisphosphonates (alendronate, risédronate, ibandronate et zolédronate) ont fait la preuve de leur efficacité antifracturaire. Il ne semble pas possible de trouver une différence d’efficacité entre les molécules commercialisées actuellement. Le choix de la prescription sera principalement guidé par les possibilités d’optimiser l’adhérence thérapeutique des patients au traitement. Le raloxifène, modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes, possède à la fois un effet antifracturaire au niveau vertébral et diminue le risque de cancer mammaire. L’hormone parathyroïdienne, stimulateur de la formation osseuse, permet de réduire les fractures vertébrales et non vertébrales, tout en étant, malheureusement, grevée d’un coût prohibitif. Le ranelate de strontium possède un mécanisme d’action unique qui se traduit cliniquement par un large spectre d’efficacité, tant en terme de sites fracturaires où son efficacité a été démontrée que de populations pouvant bénéficier de son action. Cette molécule est la seule, à ce jour, à avoir démontré une efficacité antifracturaire étendue chez les patientes âgées de plus de 80ans.

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Abstract

In the last decade, several medications have been registered and marketed in osteoporosis. They have demonstrated their antifracture efficacy. Subsequently, the clinical management of osteoporosis becomes more sophisticated and complex. Bisphosphonates (alendronate, risedronate, ibandronate, ibandronate and zoledronate) have demonstrated their efficacy on the axial and appendicular skeleton. On scientific grounds, it seems difficult to distinguish between them, in terms of efficacy and/or safety. A special interest should be focused on the optimisation of patients’ adherence, which remains poor with the daily and weekly formulations. Raloxifene, a selective estrogen receptor modulator, has shown antifracture efficacy at the level of the lumbar spine and, also, exerts collateral benefits on the breast. The peptides from the parathyroid hormone family are simulators of bone formation. They showed antifracture efficacy at the axial and appendicular skeleton. Due to their prohibitive costs, their use should be restricted to patients with severe osteoporosis. Strontium ranelate, with its unique mode of action combining inhibition of bone resorption and stimulation of bone formation, is characterized by a wide scatter of activity, both in terms of skeletal sites positively affected and of patients experiencing benefits of its administration. Currently, it is the only drug which has shown an extensive anti-fracture efficacy in elderly subjects over 80 years old.

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Mots clés : Ostéoporose, Fracture, Traitement, Ranelate de strontium, Bisphosphonates

Keywords : Osteoporosis, Fracture, Treatment, Strontium ranelate, Bisphosphonates


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Vol 36 - N° 7-8

P. 815-822 - juillet-août 2008 Retour au numéro
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