S'abonner

Responsabilité médicale en traumatologie de la main - 01/01/03

Doi : 10.1016/S1297-3203(03)00063-5 

J.  Nonnenmacherla FESUM

Voir les affiliations

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 9
Iconographies 9
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

La fréquence des accidents de la main n'est pas synonyme d'évolution simple. Le risque de dommage résiduel n'est pas négligeable, pour lequel les patients peuvent s'estimer victimes d'une prise en charge inadaptée. La bénignité apparente des traumatismes de la main ne doit pas faire sous-estimer la gravité potentielle de bon nombre d'entre eux. Il convient de différentier les lésions en trois groupes de gravité croissante (urgences simples, relatives et absolues) dont la prise en charge relève de trois types de structures de technicité également croissante (type services d'accueil des urgences (SAU), services chirurgicaux « généraux », structures spécialisées tels les centres FESUM). Cette catégorisation est corrélée au niveau de formation des intervenants, et la qualité des plateaux techniques mis à disposition ; elle est susceptible d'éviter une bonne part du contentieux. Jointe à une prise en charge personnalisée recherchant le consentement éclairé du patient, elle répond à l'obligation de moyens ; elle limitera les dommages considérés comme fautifs, engageant la responsabilité médicale et hospitalière et à l'origine d'une procédure amiable ou judiciaire (hors les rares cas de dommage sans faute inscrits dans la loi du 4 mars 2002 et les textes d'application dont seuls quelques uns sont parus). L'évaluation du dommage à indemniser doit être analysée comme la différence entre le résultat acquis et celui référencé dans des cas voisins, sinon strictement identiques, de prise en charge conforme. La prévention doit faire partie intégrante de la démarche pour limiter la fréquence et la gravité des possibles mises en cause (que celles-ci soient ou non justifiées).

Mots clés  : Accidents de la main ; Classification des urgences main ; Hiérarchisation des urgences mains ; Dommage ; Responsabilité médicale ; Faute.

Abstract

The apparently benign nature of many hand injuries may lead one to underestimate the potentially serious consequences of these injuries. In case of significant residuals, patients may consider themselves victims of inadequate treatment. The traumatic lesions may be classified into three groups of increasing severity (mild, moderate and severe emergencies) which require the services of increasingly sophisticated treatment teams: Services d'Accueil des Urgences (SAU) (general emergency care facilities) for minor injuries, general surgery emergency services for more severe injuries, and specialized teams such as the centers of the “Fédération Européenne des Services Urgences Mains” (FESUM) for serious complicated injuries. This differentiation is correlated to the level of expertise of the treatment team and the quality of the technical support at their disposition. Proper match of the severity of injury with the level of expertise of the treatment team can minimize the incidence of poor results and resultant litigation. Personalized treatment given with the informed consent of the patient, and his understanding that all necessary resources will be utilized, will lessen the tendency for the patient to consider some less than perfect results as the consequence of inadequate care, and therefore, lessen the likelihood of litigation against the physician or hospital. The evaluation of the permanent impairment should be analyzed as the difference between the actual result and similar, if not strictly identical cases given the appropriate level of treatment. In order to limit the frequency of litigation, including unjustified lawsuits, it is necessary, as a preventive measure, to integrate these precautions into the plan for provision of care for hand injuries.

Mots clés  : Hand injuries ; Classification of hand emergencies ; Damages ; Medical responsibility ; Fault.

Plan



© 2003  Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 22 - N° 5

P. 249-257 - octobre 2003 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Y a-t-il une place pour la prise en charge ambulatoire des urgences ?
  • J.-F. Schuhl
| Article suivant Article suivant
  • Coûts des urgences mains
  • G. Raimbeau

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.