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Quelle place pour la sérologie herpétique dans l’herpès genital ? - 10/09/08

Doi : 10.1016/j.lpm.2007.07.008 
Jérôme Legoff 1, Michèle Aymard 2, Suzanne Braig 3, Françoise Ramel 4, Brigitte Dreno 5, Laurent Bélec 1, Jean-Elie Malkin 6,
1 Université Paris V, Laboratoire de virologie, Hôpital européen Georges Pompidou, F-75015 Paris, France 
2 Laboratoire de virologie, Hospices civils de Lyon, F-69000 Lyon, France 
3 Maternité, Centre hospitalier d’Annecy, F-74000 Annecy, France 
4 Dermatologue, F-75015 Paris, France 
5 Clinique dermatologique, Centre hospitalier universitaire, F-44000 Nantes, France 
6 Centre médical, Institut Pasteur, F-75015 Paris, France 

Jean-Elie Malkin, Centre médical, Institut Pasteur, 25-28 rue du Dr Roux, F-75015 Paris.

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Points essentiels

L’épidémiologie de l’herpès génital évolue La séroprévalence des infections à HSV-2 augmente et HSV-1 est une étiologie des ulcérations génitales herpétiques de plus en plus fréquente.

L’examen diagnostique de référence est le diagnostic direct par isolement viral en culture cellulaire ou amplification du génome viral.

La sérologie herpétique est principalement indiquée si l’examen direct est négatif et en l’absence de lésions.

La sérologie non spécifique de type détecte les anticorps communs à HSV-1 et HSV-2. Elle présente d’excellentes spécificité et sensibilité. Elle est inscrite à la nomenclature des actes de biologie médicale. Elle ne permet pas de spécifier le type de virus en cause.

La sérologie spécifique de type permet de distinguer les anticorps anti-HSV-1 et anti-HSV-2. Les trousses commercialisées présentent, selon la population étudiée, une sensibilité et une spécificité d’environ 90 à 100 %. Elle n’est pas inscrite à la nomenclature des actes de biologie médicale.

La sérologie spécifique de HSV-1 ne permet pas d’établir un diagnostic d’infection génitale ancienne à HSV-1. En revanche, une séropositivité pour HSV-2 permet généralement d’établir le diagnostic d’herpès génital à HSV-2.

L’indication de la sérologie spécifique de type se discute en fonction du contexte clinique.

L’intérêt de la sérologie non spécifique de type est restreint.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

The epidemiology of genital herpes is changing. The seroprevalence of HSV-2 infections is increasing, while HSV-1 is an increasingly common cause of herpetic ulcerations.

The reference examination provides direct diagnosis after viral isolation in a cell culture or genome amplification.

Herpes serology is indicated principally if direct examination is negative and in the absence of lesions.

Non-type-specific serology detects antibodies common to HSV-1 and HSV-2. Its specificity and sensitivity are excellent, and it is approved as a reimbursable laboratory procedure. It cannot specify the viral type involved.

Type-specific serology can distinguish between anti-HSV-1 and anti-HSV-2 antibodies. Currently available kits have a sensitivity and specificity, depending on the population studied, of 90 to 100%. It is not approved as a reimbursable laboratory procedure.

HSV-1-specific serology cannot diagnose old HSV-1 genital infections, but seropositivity for HSV-2 generally suffices to diagnose HSV-2 genital herpes.

The indication for type-specific serology must be discussed according to clinical context.

The value of non-type-specific serology is limited.

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Vol 37 - N° 9

P. 1251-1260 - septembre 2008 Retour au numéro
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