Endodontic surgery has for aim to treat bone lesions due to dental-canal infections. The authors investigated the success rate of guided-tissue regeneration (GTR) in endodontic surgery for large periapical lesions.

Both bone defects with eroded lingual/palatal and buccal cortex (two-wall defect: transosseous) and lesions with noneroded lingual/palatal cortex (four-wall defect) were assessed. All lesions had a diameter of least 10mm. A total of 73 teeth in 55 patients were included according to specific selection criteria. Full mucoperiosteal tissue flap were used. A straight fissure bur in a hand-piece was positioned apically and 2.5 to 3mm of the root-end were shaved away. Root-end cavities, 2.5 to 3mm deep, were prepared with ultrasonic tips. Root-ends were sealed using Super EBA. The choice of using or not GTR associated with deproteinized bovine bone for each patient wax made by a computer-generated randomized table. For cases allocated to the GTR group, the defect was filled with anorganic bovine-bone mineral and then covered with a resorbable collagen membrane. The outcome was assessed by clinical and radiographic evaluation at one-year follow-up.

Sixty-nine teeth were evaluated at one year follow-up. Twenty-six cases were transosseous lesions. At the one-year follow-up, 56 teeth had successfully healed (81.2%), healing was uncertain for 10 teeth and three were classified as failure. The cases classified as uncertain healing were scheduled for another follow-up three years later.

According to published data, GTR as a complement of periapical surgery is not necessary for four-wall defects. However, it may be an indication for transosseous lesions.

La chirurgie endodontique traite les lésions osseuses occasionnées par des infections d’origine endocanalaire. Nous avons évalué les résultats de cette chirurgie dans le traitement de lésions apicales étendues par une technique de régénération tissulaire guidée (RTG).

Nous avons évalué les résultats de la RTG dans les lésions où les corticales linguale/palatine et vestibulaire étaient érodées (lésions à deux parois osseuses) et celles strictement intraosseuses (lésions à quatre parois osseuses). Toutes avaient au moins 10mm de diamètre. Soixante-treize dents de 55 sujets répondaient à ces critères. Après décollement d’un lambeau mucopériosté, 2 à 3mm de l’apex radiculaire étaient sectionnés à la fraise à fissures et avulsés. Une cavité de 2,5 à 3mm de profondeur était préparée à l’extrémité de la racine résiduelle à l’aide d’un insert à ultrasons et obturée avec du ciment oxyde de zinc EBA-renforcé. Après randomisation, la perte de substance osseuse était laissée tel quel ou comblée avec de l’os bovin déproteiné recouvert d’une membrane résorbable de collagène. Les résultats ont été évalués cliniquement et radiologiquement.

À un an, 69 lésions dont 26 à deux parois ont pu être évaluées. La guérison était totale pour 56 (81,2 %) et douteuse pour dix (14,5 %). Un échec était constaté pour trois lésions (4,3 %). La guérison totale était constatée dans 87,9 % des lésions traitées par RTG et dans 75 % de celles non traitées par cette technique (n=36). La différence était statistiquement significative (p=0,03). L’efficacité de la RTG était, par ailleurs, statistiquement significative pour les lésions à deux parois (p=0,02), mais pas pour celles à quatre parois (p=0,21).

En accord avec les données de la littérature, nous pouvons supposer que l’application de la RTG, en complément à la simple chirurgie périapicale dans le traitement des lésions à quatre parois, n’est pas nécessaire. En revanche, elle peut être indiquée dans les lésions transosseuses.