Mycoplasmes génitaux - 01/01/03
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Résumé |
Les mycoplasmes présents et potentiellement pathogènes au niveau de l'appareil génital sont principalement Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma genitalium. M. hominis et U. urealyticum sont fréquemment isolés mais ils peuvent être selon les circonstances et selon leur concentration dans l'appareil génital, de simples commensaux ou bien des pathogènes potentiellement responsables de nombreuses pathologies gynécologiques ou obstétricales. Ces mycoplasmes ont été mis en cause - seuls ou comme co-pathogènes - dans les infections génitales hautes (endocervicites, endométrites et salpingites), les infertilités (particulièrement en cas d'assistance médicale à la procréation) et les infections obstétricales et néonatales. Néanmoins dans la majorité des cas, leur responsabilité est plus souvent suspectée que confirmée et les études publiées aboutissent souvent à des conclusions contradictoires ou discutables pour des raisons méthodologiques. À l'inverse, M. genitalium n'a pour l'instant été que peu étudié mais semble présenter un caractère pathogène indiscutable qui devra être précisé par de nouveaux travaux.
Mots clés : Mycoplasmes génitaux ; M. hominis ; M. genitalium ; U. urealyticum ; Endométrite ; Vaginose bactérienne ; Salpingite ; Accouchement prématuré ; Rupture prématurée des membranes ; Chorio-amniotite.
Abstract |
The mycoplasmas frequently isolated in genital tract, and potentially pathogenic, are M. hominis, U. urealyticum and M. genitalium. M. hominis and U. urealyticum are very frequent in the vaginal tract and they can be, according to circumstances, either commensal or pathogenic. M. hominis and/or U. urealyticum, have been considered as responsible for many types of genital infectious diseases (such as cervicitis, pelvis inflammatory disease), for infertility, obstetrical pathologies (premature delivery, premature rupture of membranes, chorio-amniotitis) and neonatal infections. Yet, most of the time, their actual responsibility has not been conclusively proven. Published data lack indisputable conclusions and in many fields, doubts still exist whether these mycoplasmas are pathogens or mere co-factors associated with genital infections. On the other hand, M. genitalium has been much less studied but it seems to be an unquestionable pathogen of genital tract; new studies will be necessary so that one has a better understanding of the pathologies it can induce.
Mots clés : Genital Mycoplasmas ; M. hominis ; M. genitalium ; U. urealyticum ; Endometritis ; Bacterial vaginosis ; Salpingitis ; Premature delivery ; PROM ; Chorio-amniotitis.
Plan
Vol 31 - N° 11
P. 954-959 - novembre 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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