L’accueil des jeunes enfants, au-delà du service rendu aux parents, contribue à la prévention des exclusions et des inégalités, au soutien à la fonction parentale. Il doit répondre aux nouvelles exigences sociétales liées aux contextes urbains et ruraux ainsi qu’à la flexibilité du travail des parents : horaires élargis, temps partiel, accueil régulier temporaire et en urgence…

Les différents décrets (2000 et 2007) ont encouragé la mise en place de solutions innovantes plus souples, avec des contrats d’accueils négociés au moment de l’admission de l’enfant.

Mais il ne faut pas négliger le coût représenté par l’accueil des enfants pour une municipalité, en dépit des aides. Le fonctionnement des établissements collectifs reste encore enfermé dans des contraintes (recrutement, entretien des locaux).

Les structures associatives et privées ont un choix potentiel plus ouvert pour reprendre à leur compte les éléments définis à l’échelon municipal, départemental ou national, pour offrir des services plus spécifiques et complémentaires : les crèches d’entreprise, les microcrèches… Certaines expériences ont su trouver un fonctionnement s’adaptant aux demandes du quartier et des employeurs. D’autres sont encore en recherche et se questionnent sur la meilleure façon de créer des petites structures autonomes, avec encore des difficultés d’organisation et de fonctionnement.