S'abonner

Schizophrénies et réactivité à la douleur - 05/11/08

Doi : 10.1016/j.lpm.2008.05.013 
Olivier Bonnot 1, 2, , Sylvie Tordjman 2
1 Centre référent maladies rares à expression psychiatrique, Service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, APHP, Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, 47-83 boulevard de l’hôpital, F-75013 Paris, France 
2 Laboratoire CNRS psychologie de la perception, Université Paris 5 & Service hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de Rennes, France 

Olivier Bonnot, Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, APHP, Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, 47-83 boulevard de l’hôpital, F-75013 Paris, France.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

La réactivité à la douleur chez les patients schizophrènes est fortement suggérée par la pratique clinique et des études de cas, en particulier dans la littérature historique. Il n’existe pas de consensus sur les mécanismes en cause.

Méthode

Nous avons utilisé les moteurs de recherche Medline/Oldmedline nous permettant d’identifier 50 articles que nous avons classés en 3 groupes :

30 articles cliniques ou épidémiologiques ;
15 articles expérimentaux ;
5 revues de la littérature.

Résultats

L’analyse de la littérature ne permet pas de conclure à une réelle analgésie chez les schizophrènes mais plus sûrement à un mode d’expression différent de la douleur, en lien avec la pathologie. Cependant, des études expérimentales intégrant électrophysiologie, aspect neurovégétatif et comportement sont nécessaires.

Les hypothèses seront discutées ainsi que les implications pratiques de ce phénomène. Cette discussion permettra de dégager et de proposer de nouvelles perspectives de recherche.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Medical practitioners do not for a long time pay enough attention to patientʼs pain. This approach is in the line of society feelings. Pain was long consider to be a contingency to withstand as showed in Christianʼs bible or Stoicismʼs principle.

Changes in mentality appear in present times. It Seems obvious that for sociological and scientific reasons painʼs care in medical and psychiatric disorders is now an important subject. Recent research in autistic disorders suggest that insensitivity observed in autism is not and analgesic phenomenon but a different behavioural reactivity to pain.

Prevalence of schizophrenic disorder is from 0.5 to 1%. It is also a complex disorder that has defied decades of concerted efforts to uncover its origins and attenuate its symptoms. The most promising hypotheses suggest that neurodevelopmental impairment increases the risk of later schizophrenia. Most of recent researches in this topic did focus to trait or state markers. According to the vulnerability models of schizophrenia, trait marker are clinical, psychological, physiological, anatomical or cognitive impairments found in patients with schizophrenia during all the course of the illness and even before the onset. Several lines of evidence (case report, epidemiological studies, experimental studies) suggest that patients with schizophrenia shows a relative insensitivity to physical pain. We will review and critic the scientific literature in this specific topic. We will see if datas are relevant with the neurodevelopmental hypothesis and vulnerability models.

Methods

An OLDMEDLINE/MEDLINE query was performed to identify 50 articles relevant to our subject. 9 were case report or case series, 21 were clinical or epidemiological studies, 15 were experimental studies and we also found 5 previous review.

Results

Clinical and experimental data strongly suggest a decrease of Behavioural Reactivity to Pain (BRP) but there is a lack of argument to prove a real analgesia. Because schizophrenia is a severe decease with impairment in communication and social skills it may be very difficult to affirm that the insensitivity to pain does really exist for patients. It seems inappropriate at this point to speak about insensitivity or analgesia. We could hypothesis that the decrease of BRP is less a consequence of analgesia than a different way to express emotion in general and pain in particular. It is well known that patients with schizophrenia show communication and thinking impairment, not adapted social skills and also a lack of body representation. However, this decrease of behavioural response seems to be frequent and may be explore by objective research protocol to understand if patients don’t feel pain or probably don’t express pain by adapted social skills.

Furthermore, decrease of BRP may take place in a comprehensive theory of schizophrenia. in the line of stress-vulnerability model. Impairment or lack of behavioural pain reactivity could induce an increasing anxiety level for patient with vulnerability to schizophrenia and a higher risk of onset of the pathology.

We may argue that pain stimuli would conduct to a nociceptive stress witch couldn’t discharge by usual ways of regulation and behavioural expression of pain. Exploration and interview about pain reactivity in vulnerable to schizophrenia subjects could be interesting to increase a the amount of information in a vulnerability check-up. Further studies in this axis may be useful to test this hypothesis.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2008  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 37 - N° 11

P. 1561-1568 - novembre 2008 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Niveau d’anxiété et de dépendance des primoconsommants d’anxiolytiques : une étude de psychométrie
  • Benoit Barthelmé, Yves Poirot
| Article suivant Article suivant
  • Revascularisation myocardique 30 ans après : la chirurgie toujours d’actualité
  • Philippe Menasché

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.