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Appareillage des malformations congénitales du membre supérieur - 14/11/08

Doi : 10.1016/j.main.2008.07.017 
J. Corti
Centre prothétique Houradou, 240, avenue des Poilus, 13012 Marseille, France 

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Résumé

La réalisation d’un appareillage dans le cas de malformations congénitales du membre supérieur est aujourd’hui encore soumise à controverse. Il y a les partisans d’un appareillage systématique précoce et ceux d’un non-appareillage, là aussi systématique et qui dénient tout intérêt à la mise en place d’une prothèse. La vérité, comme toujours, se situe entre ces deux extrêmes. Nous ne sommes pas ici dans une logique de restauration d’une fonction perdue. Il faut prendre en compte la situation présente, mais surtout essayer de se projeter dans l’avenir pour ne pas obérer la socialisation de ces enfants devenus adultes. La proposition d’un appareillage ne doit jamais être vécue comme une contrainte par les parents, encore moins par l’enfant. La décision sera le fruit d’une réflexion multidisciplinaire avec les parents et faisant intervenir le chirurgien, le médecin rééducateur, le kinésithérapeute et le prothésiste. L’appareillage proposé peut être, soit esthétique, soit fonctionnel. L’appareillage esthétique n’est pas complètement dénué de fonction et l’enfant intègre rapidement la prothèse dans ses activités quotidiennes. L’appareillage fonctionnel ne s’envisage qu’avec le matériel le plus performant à motorisation électrique. L’appareillage précoce (avant quatre ans) permet à l’enfant de construire son schéma corporel en intégrant la prothèse, sans que cela soit perçu comme une contrainte. On préserve ainsi l’avenir et l’apparition d’un désir d’appareillage. Un enfant déjà appareillé peut, à l’âge adulte, choisir librement : soit continuer à s’appareiller, en continu durant la journée, ou ponctuellement, en certaines occasions, soit abandonner l’appareillage en toute connaissance de cause.

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Abstract

Prosthetic fitting, in the case of upper extremity congenital deformity, is still subject to controversy. While some authors recommend early systematic fitting, others are not in favour of doing this systematically, denying any advantage in fitting a prosthesis early on. As always, the truth is located between these two extremes. We are not in the logic of the restoration of a lost function. The present situation must be taken into account, but above all, it is necessary to think about the future not to compromise the socialization of these children when they become adults. The proposal of a fitting should never be seen as a constraint by the parents, and even less so by the child. The decision will result from a multidisciplinary reflection with the parents and together with the surgeon, the physical and rehabilitation medicine (PRM) doctor, the physiotherapist and the prosthetist. The fitting can be either aesthetic or functional. Aesthetic fitting is not totally without function, and the child quickly integrates the prosthesis into his daily activities. Functional fitting may only be considered using powered equipment and electric motorization. Early fitting (before four years old) allows the child to build his schema by integrating the prosthesis without it being seen as a constraint. The future desire of wanting a prosthesis is thus safeguarded. A child who has already been fitted can, in adulthood, choose freely to either continue to wear the prosthesis throughout the day or punctually, on certain occasions, or refuse fitting with full knowledge of the facts.

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Mots clés : Anomalie congénitale, Membre supérieur, Prothèse

Keywords : Congenital diseases, Prosthesis, Upper extremity


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Vol 27 - N° S1

P. 148-156 - décembre 2008 Retour au numéro
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