Le traitement immunosuppresseur dans la transplantation rénale à partir d’un donneur vivant - 14/11/08
Résumé |
Les transplantations à partir d’un donneur vivant ont des particularités qui peuvent influencer le traitement immunosuppresseur post-greffe : rein de bonne qualité et bonnes conditions de transplantation qui permettent une reprise immédiate de la fonction rénale avec un débit de filtration glomérulaire élevé, et moindre risque de rejet aigu. Très peu d’études ont évalué spécifiquement la conduite du traitement immunosuppresseur chez le receveur d’un rein de donneur vivant et de nombreuses questions subsistent encore. D’après l’expérience clinique néanmoins, il paraît raisonnable d’utiliser un traitement d’induction par anticorps monoclonal anti-récepteur de l’IL2 chez les receveurs de rein de donneur vivant apparenté (à l’exception des transplantations HLA identiques) ou non. Concernant le traitement d’entretien, il semble important de préserver le capital néphronique du greffon en utilisant des inhibiteurs du signal de prolifération à la place des anticalcineurines. En revanche, pour les transplantations où donneur et receveur sont HLAidentiques, il est plus difficile d’émettre des recommandations car de nombreuses questions restent encore sans réponse tant que des études randomisées spécifiques n’ont pas été mises en place.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Live-donor transplantations have features that can influence the posttransplantation immunosuppressor treatment: a good-quality kidney and good transplantation conditions, which allow immediate return to kidney function with a high glomerular filtration rate and a lower risk of acute rejection. Very few studies have specifically evaluated the immunosuppressor treatment in the receiver of a kidney from a live donor and many questions remain unanswered. Nevertheless, according to clinical experience, it seems reasonable to use an induction treatment of IL-2 receptor monoclonal antibodies in the receivers of live-donor kidneys (with the exception of HLA-identical transplantations) whether or not the two are related. As for maintenance treatment, it seems important to preserve the number of nephrons in the graft using proliferation signal inhibitors instead of anticalcineurins. On the other hand, for transplantations where the donor and receiver are HLAidentical, it is more difficult to make recommendations because of many answered questions, which will remain so as long as specific randomized trials are not conducted.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Donneur vivant, Donneur décédé, Immunosuppression, Transplantation rénale
Keywords : Live donor, Deceased donor, Immunosuppression, Kidney transplantation
Plan
Vol 4 - N° S3
P. 170-173 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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