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Enquête téléphonique sur la pratique postopératoire de la ventilation non invasive et ses modalités d'application - 01/01/03

Doi : 10.1016/j.annfar.2003.08.004 

G.  Chanques a * ,  S.  Jaber a ,  J.M.  Delay a ,  P.F.  Perrigault a ,  J.Y.  Lefrant b ,  J.J.  Eledjam a *Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs. - Connaître l'incidence de l'utilisation postopératoire de la ventilation non invasive (VNI) en pression positive dans les unités de réanimation, et sa mise en place pratique.

Type d'étude. - Enquête téléphonique réalisée en septembre 2001, 60 services de réanimation du sud de la France tirés au sort à partir d'un annuaire national (public : 47, privé : 13 ; médicales : 11, chirurgicales : 20, polyvalentes : 29).

Résultats. - La VNI était utilisée fréquemment dans 55 % et occasionnellement dans 35 % des unités. Les 10 % qui n'utilisaient jamais la VNI étaient chirurgicales dans 83 % des cas et avaient un nombre de lits moins important (7 ± 3 vs 12 ± 5). Le système d'humidification utilisé était un échangeur de chaleur et d'humidité (ECH) (52 %), un humidificateur chauffant (HC) (24 %), l'un ou l'autre (4 %). Les services n'utilisant pas d'humidification (19 %) ne disposaient de ventilateurs portables que dans 30 % des cas. Au cours de la VNI, 80 % des réanimations disposaient d'un respirateur lourd de réanimation, et 89 % d'un masque facial. La VNI était pratiquée exclusivement par les médecins dans 15 %, en collaboration après sa mise en place dans 71 % des cas. Soixante-neuf pour cent des réanimateurs avaient recours à la VNI en première intention pour la prise en charge d'une insuffisance respiratoire aiguë postopératoire, et 54 % face à une atélectasie.

Conclusion. - L'ECH était le système d'humidification le plus utilisé malgré l'espace mort additionnel. Les pratiques de la VNI étaient variables d'un service à l'autre. Cette enquête montre le développement croissant de la VNI, largement utilisée aujourd'hui en réanimation chirurgicale bien que son indication reste à mieux définir.

Mots clés  : Ventilation non invasive ; Insuffisance respiratoire aiguë ; Pratique postopératoire ; Humidification des gaz ; Enquête multicentrique.

Abstract

Objectives. - Incidence and management of positive pressure non-invasive ventilation (NIV) in intensive care unit (ICU) in the postoperative period.

Study design. - Phoning study performed on September 2001 in 60 ICU of south of France (public: 47, private: 13, medical: 11, surgical: 20, medical-surgical: 29), which were randomized from a national list.

Results. - NIV was used currently on 55% and casually on 35% of the units . Ten percent of ICU, which never use NIV, were surgical on 83% with a lower number of bed (7 ± 3 vs. 12 ± 5). The most often humidification device used was a Heat and Moisture Exchanger (HME) (52%), a Heated Humidifier (HH) (26%), either (4%) and none device (19%). ICU that never used a humidification device used a home ventilator in 30%. Ventilators used were more often heavy ICU ventilators (80%) with a facial mask (89%). NIV was performed exclusively by physicians in 15% of cases and in collaboration after the first application in 71% of cases. Sixty-nine % of intensivists used NIV as a first choice for the treatment of acute postoperative respiratory failure and 54% of intensivists for the treatment of postoperative atelectasis.

Conclusion. - Use of NIV increases in ICU, particularly in surgical units. Practices are different between ICU. An HME is the most frequently humidification device used.

Mots clés  : Non-invasive ventilation ; Acute respiratory failure ; Postoperative practice ; Gas humidification ; Multicentric study.

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Vol 22 - N° 10

P. 879-885 - décembre 2003 Retour au numéro
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