Imagerie des kystes et des tumeurs de l'ovaire - 01/01/00
Cabinet de radiologie, 73, rue Jacquemars-Giélée, 59800 Lille France
5 bis, rue des Tisserands, 74960 Cran Gevrier
pages | 13 |
Iconographies | 45 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
L'échographie vaginale couplée au doppler couleur est actuellement la meilleure technique d'imagerie des kystes et des tumeurs ovariennes. Elle est très fiable pour apprécier leur caractère fonctionnel ou organique. Le diagnostic de bénignité ou de malignité est moins formel et fondé essentiellement sur des critères morphologiques : un kyste liquidien pur uniloculaire est quasiment toujours bénin. À l'inverse, une tumeur ovarienne à prédominance solide présente un risque élevé de malignité (50 % en cas de forme solide pure).
Le doppler couleur est particulièrement utile pour apprécier le degré de vascularisation des kystes organiques (un kyste avasculaire est généralement bénin) et différencier les zones tumorales (cloisons, végétations) des hémorragies intrakystiques (caillots, cloisons fibrineuses). La spécificité du doppler pulsé est moindre, en raison d'un chevauchement important entre les valeurs d'index de résistance des tumeurs bénignes et malignes.
Le scanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ne seront prescrits qu'en deuxième intention et ne s'intéresseront qu'aux lésions organiques : le scanner est essentiellement indiqué dans les kystes dermoïdes et le bilan d'extension des cancers de l'ovaire, l'IRM dans l'endométriose ou en cas de masse pelvienne d'origine indéterminée.
Plan
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