Conduite à tenir devant les métastases hépatiques des cancers colorectaux - 01/01/96
Centre de chirurgie digestive, hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris France
Résumé |
Le cancer colorectal est, en France et pour les deux sexes confondus, le premier cancer par son incidence avec 26 000 nouveaux cas par an, et représente la première cause de mortalité par cancer avec environ 20 000 décès par an. Le décès est presque toujours lié à des métastases à distance et le foie est le premier site de récidive tumorale chez plus de 30 % des malades [98] . Les métastases hépatiques peuvent être présentes au moment du diagnostic du cancer colorectal (métastases synchrones) ou peuvent se développer après le traitement chirurgical du cancer primitif (métastases métachrones). Le risque de survenue de métastase hépatique est corrélé au stade de la tumeur primitive et est approximativement de 5 % pour les stades A (limités à la muqueuse colorectale), de 15 % pour les stades B (envahissant toute la paroi intestinale) et de 40 % pour les stades C (avec atteinte ganglionnaire). Le contrôle du cancer primitif ne suffit donc pas pour assurer des survies à long terme.
La fréquence et la gravité des métastases hépatiques des cancers colorectaux ont suscité de nombreux travaux visant à mieux connaître leur biologie, leur histoire naturelle et leur sémiologie. L'ensemble de ces données associé aux progrès de la chirurgie et des traitements complémentaires adjuvants et palliatifs ainsi qu'à une meilleure sélection des malades permet aujourd'hui de mieux définir la conduite à tenir devant ces métastases.
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