Nutrition, vigilance et sommeil : relations biologiques et comportementales - 25/02/09
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Résumé |
Le volume, la nature des repas et, d’une manière plus générale, la prise alimentaire influencent la durée et la répartition des différentes phases du sommeil. Il existe une relation forte entre apports énergétiques et état de vigilance. Quel que soit le moment de la journée, la prise alimentaire se traduit par une baisse de la vigilance. Le rôle joué par le statut énergétique cellulaire dans ces relations est abordé dans le présent article ; de même sont évoquées les influences de quelques peptides périphériques (bombésine, leptine, insuline, ghréline) et de neuropeptides connus pour leur effet orexigène (orexines, neuropeptide Y). Parallèlement à l’apport énergétique total, certains macronutriments spécifiques ou composés alimentaires influent sur l’état de vigilance. C’est le cas des glucides, mais aussi des lipides, qui altèrent l’état de vigilance, ce qui conduit à conclure que tout apport alimentaire dont la composition s’éloigne de la norme altère l’état de veille. Les rôles joués par certains acides aminés comme le tryptophane ou la tyrosine sont précisés. L’importance de cette question est rappelée du fait que, dans nos sociétés, un parfait niveau de vigilance est requis, aussi bien aux postes de travail que pendant les loisirs, alors que statistiquement, la durée du sommeil diminue. En dehors de situations à haute dépense énergétique, il convient de préconiser la prise de repas de faible apport énergétique, qui ne seront ni enrichis en glucides ni en protéines. L’utilisation potentielle de la caféine afin de maintenir la vigilance dans les situations de privation de sommeil est rappelée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Both amount and content of meals, and more generally food intake affect sleep duration and its content. There is a strong relationship between energy intake and wakefulness, and previous studies showed that food ingestion per se increased objective signs of sleepiness. The role played by the cellular energy status is discussed in the present paper. Even, the effects of peptides produced either in peripheral tissues, such as bombesin, leptin, insulin, ghrelin, or at the central level such as orexins or neuropeptide Y are also reported in the present review. Moreover, some specific macronutrients or food constituents affect vigilance.Both carbohydraterich and fat-rich meals cause an enhancement in sleepiness in human. These findings led to suggest that subjects eating meals that differed greatly from standard food, either by increasing carbohydrate or fat, induced sleepiness. The role played by specific amino acids such as tryptophan or tyrosine is discussed. Sleep deprivation is a growing problem in our industrial societies and increased sleepiness related to shift and night work is also a major problem that needs to be taken into account for maintaining health. The prevention of nutritional conditions able to increase alterations in vigilance should be carefully considered. Excluding environmental conditions of high energy expenditure, the consumption of low caloric meals is recommended. These meals should provide standard quantities of macronutrients, except when subjects are very active ; under these conditions, high-carbohydrate meals are needed. The potential use of caffeine is specified, in order to increase walkefulness.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Apport énergétique, glucides, protéines, sommeil et performance, caféine
Keywords : Energy intake, carbohydrates, proteins, sleep and performance, caffeine
Plan
Vol 4 - N° 13
P. 15-23 - septembre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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