Surtout sans machine ! - 25/02/09
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Résumé |
MN, âgé de 28 ans se plaignant d’une fatigue, d’une somnolence et d’une sensation de tension interne s’est vu porter un diagnostic de dépression. Secondairement, une polygraphie ventilatoire a montré un syndrome d’apnées du sommeil (SAS) sévère (index d’apnées et d’hypopnées IAH à 50) qui amène la mise en place d’un traitement par pression positive continue. Malgré l’efficacité de ce traitement, il cherche une alternative. Un traitement chirurgical amygdalien a amélioré l’IAH à 16/h. Cependant, sans son traitement par pression positive continue (PPC) le patient reste très fatigué et somnolent. Une orthèse de propulsion mandibulaire s’avère un échec. Une septoplastie et turbinectomie inférieure permet d’améliorer transitoirement la symptomatologie clinique.
Une polysomnographie pratiquée sans PPC et des tests itératifs de l’endormissement ont mis en évidence un sommeil fragmenté avec 17 éveils et microéveils par heure du sommeil,un SAS avec un IAH à 16/h et la latence moyenne d’endormissement était de 4minutes. Sous PPC, avec une bonne correction des évènements respiratoires, le sommeil était toujours fragmenté avec 13 éveils et microéveils par heure du sommeil, mais le patient se disait beaucoup moins fatigué; il a bien résisté au sommeil avec une latence moyenne d’endormissement de 34minutes. Compte tenu de l’age du patient, de la symptomatologie du patient et du souhait du patient de bénéficier d’un traitement définitif, une chirurgie linguale a été décidée après un bilan extensif (imagerie et endoscopie de sommeil). Un syndrome d’apnées du sommeil modéré peut entraîner une fatigue et une somnolence importante qui persiste malgré une amélioration importante des évènements respiratoires par voie chirurgicale. Pour optimiser la prise en charge des troubles du sommeil, il est indispensable de travailler en équipe pluridisciplinaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
MN, 28 years old suffered from fatigue, sleepiness and felt tense, and was diagnosed initially with depression. A polygraphy showed severe sleep apnea with an AHI of 50, corrected by CPAP. In the hope of a definitive cure for his sleep apnea he underwent a tonsillectomy with an improvement of his AHI to 16, but persistance of his symptome. A mandibular advancement device was not successful, and a septoplasty and turbinectomy improved his symptoms transiently. A PSG performed without CPAP found an AHI of 16 and moderate sleep fragmentation with 17 arousals per hour of sleep. Mean sleep latency tests (MSLTs) performed the next day found a mean sleep latency of 4minutes. A further PSG performed with CPAP found a good correction of his sleep apnea, mild sleep fragmentation with 13 arousals per hour, and the patient felt much less tired the next day. Mean wakefulness tests (MWT) showed that the patient resisted sleep sucessfully with a mean sleep latency of 34 minutes. Given the patient’s age and his wish for a definitive solution for his sleep apnea a partial glossectomy was proposed after extensive investigations (including IRM and pharyngeal endoscopy during sleep). Sleep apnea can lead to significant fatigue and sleepiness which persists despite improvement of the AHI by surgery. Multidisciplinary teamwork is essential for managing patients with sleep disorders.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Syndrome d’apnée du sommeil, somnolence diurne, fatigue, TME, TILE
Keywords : Sleep apnea, sleepiness, fatigue, MSLT, MWT
Plan
Vol 5 - N° 17
P. 42-43 - septembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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