Asystolie par l’adénosine a fortes doses pour aider au déploiement des endoprothèses de l’aorte thoracique chez le malade conscient - 26/02/09
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L’adénosine a été utilisée pour entraîner une asystolie et aider au déploiement des endoprothèses. Cependant, l’application de fortes doses d’adénosine chez des malades conscients n’a pas été décrite. Dans cette étude prospective, nous avons administré de l’adénosine à hautes doses chez des malades ayant la mise en place d’endoprothèses thoraciques. Nous avons étudié la durée de l’asystolie en relation avec la dose d’adénosine, sa sûreté et les effets secondaires. Tous les malades ayant eu une endoprothèse thoracique entre 1998 et 2006 ont été les sujets d’études potentiels. Ils ont eu un monitorage par des anesthésistes et une anesthésie locale sauf contre-indication. L’adénosine a été administrée par un bolus intra-veineux immédiatement avant le déploiement de l’endoprothèse. Chaque malade a eu une dose de 36 mg. Si nécessaire, une seconde dose de 18 mg a été administrée. La durée de l’asystolie a été enregistrée après chaque administration. Les signes vitaux avant et après l’administration ont également été documentés. Les effets secondaires ont été notés en per et en post-opératoire. Un total de 46 malades ont eu de l’adénosine (34 hommes, 12 femmes). L’âge moyen était de 60,4 ± 17,5 ans. Les scores de l’American Society of Anesthesiologist étaient II chez un malade (2%), III chez 6 malades (13%) et IV chez 39 malades (85%). Dix-huit malades ont eu une dose unique de 36 mg d’adénosine, 15 ont eu une seconde dose de 18 mg et 13 ont eu des doses non standardisées. Les durées d’asystolie ont été de 18,8 ± 8,8 et de 11,6 ± 5,5 secondes respectivement pour les doses de 36 et 18 mg. Le succès technique a été obtenu dans tous les cas. Les différences étaient statistiquement significatives (p = 0,0009). Il n’y a pas eu de complication cardiaque ou pulmonaire grave. L’adénosine à haute dose peut être administrée en toute sécurité chez des malades conscients. La réponse en fonction de la dose était prévisible et reproductible. Les doses utilisées dans notre étude permettent une durée suffisante d’asystolie, qui a permis un déploiement précis des endoprothèses thoraciques.
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Vol 22 - N° 5
P. 654-660 - septembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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