Pourquoi les patients qui ont des difficultés sexuelles ne consultent-ils pas plus souvent ? D’après une enquête française de l’ADIRS - 03/03/09
Résumé |
Il existe un pourcentage élevé d’hommes présentant une dysfonction érectile (DE) et pourtant non traités. Cela est impressionnant dans un pays aussi médicalisé que la France et à une époque où les possibilités thérapeutiques sont nombreuses. Deux enquêtes furent menées par l’Association pour le développement de l’information et de la recherche sur la sexualité (ADIRS) auprès d’associations de patients porteurs de pathologie chronique : les diabétiques et les insuffisants respiratoires ; plus de 65 % des patients souhaitent une aide à ce niveau ; seuls 13 % estiment que la prise en charge par le corps médical est bonne. Deux autres enquêtes, l’une quantitative et l’autre qualitative, furent menées par les laboratoires Lilly ; elles ont permis de conclure que les raisons du refus d’un traitement se répartissaient dans cinq catégories : le refus de ce qui n’est pas naturel (43 %), la peur des effets secondaires (31 %), la peur d’en devenir dépendant (11,6 %), une certaine méfiance (8,7 %), le manque d’efficacité (8 %). De plus, elles ont permis d’identifier trois profils de patients : les patients résignés (moins d’un sur dix), les patients ignorants (environ trois sur dix), les patients hésitants (environ six sur dix). Un meilleur accès à l’information médicale et une communication plus importante sur le thème de la sexualité et de ses problèmes aident les patients à ne pas accepter avec fatalisme la survenue d’un problème sexuel. Des croyances erronées persistent encore, constituant un frein à la mise en route ou à la poursuite du traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dysfonction érectile, Comportement, Traitement, Enquêtes
Plan
This issue also includes an English abridged version: Lemaire A, Colson MH, Alexandre B, Bosio-leGoux B, Klein P. Why is that patients with sexual difficulties do not consult a doctor more frequently? The results of a French survey by the French association for the development of information and research in the field of sexology (ADIRS). |
Vol 18 - N° 1
P. 32-37 - janvier 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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