Adolescence et schizophrénie - 04/03/09
pages | 1 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Si les schizophrénies à début précoce sont rares, toutes les études montrent une nette augmentation de l’incidence et de la prévalence du trouble à partir de l’âge de 15 ans. À l’adolescence, le tableau clinique observé se rapproche de celui décrit chez l’adulte. Néanmoins, le diagnostic de schizophrénie à cet âge reste difficile, le trouble partageant avec les psychoses affectives (en particulier avec le trouble bipolaire) de nombreux symptômes communs. Certaines caractéristiques cliniques, l’histoire prémorbide et les antécédents familiaux peuvent ici aider au diagnostic différentiel. Les études sur le devenir des adolescents schizophrènes montrent que le trouble a des conséquences particulièrement délétères sur le développement et l’adaptation psychosociale des sujets. Les risques de suicide ou de mort accidentelle sont soulignés. L’altération progressive du fonctionnement cognitif observée avec l’évolution et la fréquence des troubles comorbides (trouble des conduites, abus de substances) peuvent, au moins en partie, en rendre compte. Paradoxalement, peu de données objectives sont à ce jour disponibles concernant l’efficacité des différentes stratégies thérapeutiques proposées, tant sur le plan médicamenteux que sur le plan psychothérapique, comportemental ou psychosocial. Si des programmes d’interventions précoces à destination des adolescents à haut risque de schizophrénie ont été mis en place, leur intérêt et leur efficacité restent à démontrer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Whilst early onset schizophrenias are rare all studies show a clear increase in the incidence and prevalence of the disorder from the age of 15 onwards. The clinical picture in adolescence is similar to that described in adults although the diagnosis of schizophrenia at this age is still difficult, as the disorder shares many common symptoms with the affective psychoses (particularly with bipolar disorder). Some clinical features, the premorbid history and past family history can help with the differential diagnosis in this situation. Studies on the fate of schizophrenic adolescents show that the disorder has particularly harmful consequences on the individuals’ development and psychosocial adaptation. The risk of suicide or accidental death are highlighted. This may be partly explained by the progressive deterioration of cognitive function seen, with the progression and the prevalence of co-morbid disorders (conduct disorders, substance abuse). Paradoxically there are few objective data available as yet about the efficacy of the different treatment strategies offered ; medical and psychotherapeutic, behavioural or psychosocial. Whilst early intervention programmes for adolescents at high risk of schizophrenia have been introduced, their utility and efficacy remain to be shown.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Adolescence, Schizophrénie, Troubles psychotiques
Keywords : Adolescence, Schizophrenia, Psychotic disorders
Plan
Conflits d’intérêts : none. |
Vol 35 - N° S1
P. -1--1 - janvier 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?