Cancers de la cavité buccale : étude clinique - 01/01/97
Clinique de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale, hôpital de la Salpêtrière, 47, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
Résumé |
En dépit des progrès en médecine réalisés au fil des années, les cancers de la cavité buccale conservent toute leur gravité au double plan vital, car beaucoup encore conduisent à la mort dans un délai moyen de 12 à 18 mois, et fonctionnel, en raison de leur retentissement précoce sur la mastication, la déglutition, la phonation ; les problèmes sociaux et psychologiques sont en outre de plus en plus préoccupants.
Les progrès thérapeutiques actuels ne concernent que les lésions, et non encore la maladie cancéreuse, aussi n'influencent-ils qu'indirectement les résultats d'ensemble. L'augmentation du nombre et de la durée des survies n'est pas sensible, restant liée étroitement au stade initial de l'affection ; de surcroît le pronostic à long terme reste assombri par la fréquence des métastases tout particulièrement ganglionnaires, et la survenue d'un second foyer tumoral primitif. Les séquelles des traitements sont encore lourdes bien que la chirurgie réparatrice et la prothèse permettent souvent de les atténuer.
En définitive, il est essentiel de souligner l'intérêt d'un diagnostic précoce qui appartient pour une grande part aux médecins généralistes et aux chirurgiens-dentistes ; mais à ce dogme se superpose celui, plus impératif, d'un traitement codifié, établi et conduit par une équipe spécialisée.
Plan
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