O11 - Les patients diabétiques de type 2 naïfs d’insuline avec un IMC élevé perdent du poids lors de l’instauration de l’insuline détémir : données de suivi de 12, 26 et 52 semaines de l’étude Predictive™ - 12/03/09
H Hanaire [1],
S Sreenan [2],
A Dornhorst [3],
S Gonbert [4],
J Hansen [5],
C Thivolet [6]
Voir les affiliationsObjectif :Les essais cliniques montrent de manière constante une prise de poids moindre chez les patients traités par l’insuline détémir, comparativement à l’insuline NPH et à l’insuline glargine. L’étude observationnelle internationale Predictive™ a voulu déterminer si l’effet sur le poids était corrélé à l’IMC chez les patients diabétiques de type 2 naïfs d’insuline traités par l’insuline détémir pendant 12, 26 ou 52 semaines.
Patients et méthodes : Le sous-groupe des patients diabétiques de type 2, naïfs d’insuline, ayant commencé un traitement par insuline détémir + ADO a été étudié dans plusieurs pays dont la France. Les données ont été stratifiées en fonction de l’IMC des patients avant traitement.
Résultats : Au total, 1 964 patients (47 % d’hommes ; âge moyen : 60,5 ans ; durée moyenne du diabète : 8 ans ; poids moyen : 60,5 kg et IMC : 29,8 kg/m2) ont été traités pendant 12 semaines dans 11 pays ; 277 autres patients (53 % d’hommes ; 60,2 ans ; durée moyenne du diabète : 9,1 ans ; poids moyen : 88,2 kg et IMC : 31,1 kg/m2) ont été traités pendant 26 semaines dans 6 pays et 159 patients français (56 % d’hommes ; âge moyen : 61,7 ans ; durée moyenne du diabète : 13,1 ans ; poids moyen : 82,1 kg et IMC : 29,2 kg/m2) ont été traités pendant 52 semaines.
Les patients qui ont été traités pendant 12 semaines ont perdu du poids : – 0,6 kg (écart type = 3,4 kg, p < 0,0001) ; ceux traités pendant 26 semaines ont eu une perte de poids non significative de – 0,4 kg (écart type = 4,2 kg, p = 0,20) et ceux traités en France sur 1 an ont eu un poids stable (– 0,1 kg [écart type = 14,7 kg, p = 0,84]). L’évolution du poids a été inversement corrélée à l’IMC, et, en moyenne, les patients dont l’IMC était le plus élevé (≥ 30 kg/m2) ont perdu du poids lors de l’instauration d’un traitement par détémir.
Conclusion : Les données de l’étude Predictive™ dans le groupe des patients DT2 naïfs d’insuline confirment le bénéfice pondéral de détémir et que cet effet est d’autant plus notable chez les patients dont l’IMC est élevé (> 30 kg/m2).
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Vol 35 - N° S1
P. 3-4 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.