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O40 - Administration orale d’insuline : vers une nouvelle approche - 12/03/09

Doi : DM-03-2009-35-S1-1262-3636-101019-200901085 

C Reis [1],

A Ribeiro [1],

F Veiga [1],

R Neufeld [2],

C Damgé [3]

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Objectif : L’administration orale d’insuline est la voie d’administration la plus physiologique et la plus confortable. Cependant, elle se heurte à la faible absorption de l’insuline par le tractus digestif et à sa dégradation par les enzymes protéolytiques. Dans ce contexte, nous avons encaspulé l’insuline dans des nanoparticules d’alginate-dextran enrobées de chitosane-PEG (polyéthylène glycol 4000) -albumine (NP) afin d’étudier ses effets biologiques chez le rat diabétique induit par la streptozotocine.

Résultats : 1) Les NP, d’un diamètre < 600 nm, présentent un fort taux d’encapsulation de l’insuline (85 %). Elles protègent l’insuline en présence de pepsine. Incubées in vitro, elles libèrent 25 % de leur insuline à pH 1,2 et 70 % à pH 6,8, simulant ainsi le passage du milieu gastrique au milieu intestinal.

2) Administrées par voie orale chez le rat diabétique à jeun, les NP d’insuline (25, 50, 100 UI/kg) diminuent de façon dose-dépendante la glycémie dès 2 h, avec un effet maximal à 12 h (-73 %, p < 0,05), se prolongeant jusqu’à 48 h. Elles diminuent significativement la réponse glycémique à une surcharge orale en glucose (2 g/kg) et augmentent l’insulinémie de 9 fois.

3) La biodisponibilité pharmacologique par rapport à une administration sc est d’environ 21 % pour une dose de 50 UI/kg d’insuline.

4) Après administration journalière répétée de 50 UI/kg de NP d’insuline pendant 4 jours, la consommation journalière d’eau, le volume urinaire et la protéinurie diminuent significativement.

5) Après 15 jours d’administration journalière à la dose de 50 IU/kg, les NP d’insuline ne montrent aucune toxicité hématologique et tissulaire.

6) Enfin, l’insuline marquée, encapsulée, est absorbée au niveau de l’épithélium intestinal et des plaques de Peyer.

Conclusion : Les NP d’insuline composées d’un cœur d’alginate-dextran enrobé de chitosane-PEG-albumine exercent un effet antidiabétique après administration par voie orale. Ceci pourrait s’expliquer par une protection de l’insuline vis-à-vis des enzymes protéolytiques et une facilitation de son absorption grâce au chitosane qui ouvre les jonctions cellulaires.




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Vol 35 - N° S1

P. 11 - mars 2009 Retour au numéro

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