P37 - Intérêt des données bioélectroniques, pH et rH2, dans l’évaluation du caractère oxydant du plasma de diabétiques de type 1 et 2 en fonction de leur HbA1c - 12/03/09
C Deharvengt [1],
N Auberval [2],
S Sigrist [2],
A Fougerousse [2],
S Boullu-Sanchis [1],
F Moreau [1],
M Pinget [1],
N Jeandidier [1]
Voir les affiliationsRationnel : La bioélectronique permet de déterminer le caractère oxydant ou réducteur des milieux en fonction du rH2, paramètre lié au potentiel redox et au pH par la formule de Nernst (rH2 = -log (H2)). Les thromboses surviennent fréquemment dans des milieux de rH2 > 22 (sujets sains < 21). Une étude a montré un rH2 élevé chez les rats diabétiques, les valeurs sont corrélées au degré d’hyperglycémie. Le but de ce travail est de déterminer le pH et le rH2 de patients diabétiques de type 1 et 2 dont l’HbA1c était < ou > à 8 %, et de les comparer à des sujets sains afin d’évaluer le caractère oxydant du plasma de patients atteints d’une pathologie dont le potentiel oxydant est important.
Patients et méthodes : Vingt-deux sujets sains (GS, 31 ans, IMC : 23), 20 type 1 (G1, 49 ans, IMC : 26 HbA1c : 7,5 ± 0,3 %) et 55 type 2 (G2, 62 ans, IMC : 30, HbA1c : 7,1 ± 0,2 %), clairance MDRD > 60 ml/min sont étudiés. Les valeurs de pH et de rH2 sont mesurées sur le sang conservé sur EDTA moins de 4 h à 4 °Cet comparées par analyse de variance.
Résultats :
Résultats : exprimés en Moyenne ± Ecart-type
La différence significative persiste entre GS vs G1 < 8 % et GS vs G2 < 8 % pour le pH et rH2 : p < 0,01. Le rH2 n’est pas corrélée à l’augmentation de l’HbA1c.
Conclusion : Le rH2 est un indice biochimique global reflétant le caractère oxydant d’un liquide, il est élevé dans les thromboses et dans les diabètes de type 1 et 2 par rapport à une population saine de référence qui nous a permis de valider la technique. Contrairement aux résultats chez le rat diabétique, la valeur du rH2 n’est pas corrélée à celle de l’HbA1c, d’autres facteurs ; traitements, hyperlipémies peuvent modifier ce nouveau paramètre, qui mérite d’être exploré plus avant en clinique et corrélé à d’autres marqueurs du stress oxydant.
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Vol 35 - N° S1
P. 37 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.