P57 - Prise en charge de l’HTA chez le diabétique - 12/03/09
Introduction : L’hypertension artérielle est une maladie fréquemment associée au diabète, sa physiopathologie est différente selon qu’il s’agit d’un diabétique de type 1 ou type 2.L’HTA aggrave le pronostic des diabétiques d’où la nécessité d’un contrôle optimal des chiffres tensionnels et d’une prise en charge des autres facteurs de risque associés.
Matériels et méthodes : Étude rétrospective d’une série de 218 patients colligés au service d’endocrinologie CHU Med VI de Marrakech durant une période de 3 ans (janvier 2006-décembre 2008).
Résultats : Âge moyen : 58 ans (61-65 ans), sex-ratio : 4,8, diabétiques type 2 : 132 (60,5 %). L’ancienneté moyenne du diabète est de 8.4 ans Un déséquilibre permanent est noté chez 86 % des patients. Les complications dégénératives retrouvées chez nos patients : le syndrome coronaire dans (13,7 %), AMI (12,3 %) AVC (7,7 %), la rétinopathie (9,6 %), la néphropathie (12,8 %). Tous nos patients avaient au moins un facteur de risque cardio-vasculaire.
Type de l’HTA : systolique isolée dans 18 % des cas. Grade de l’HTA : grade I (30 %), grade II (45 %), grade III (25 %). Le traitement : l’IEC était l’antihypertenseur le plus prescrit dans notre série avec une monothérapie dans 56 % des cas, 25 % en bithérapie et 18 % en trithérapie.
Conclusion : Toutes les études épidémiologiques ont montré la plus grande prévalence de l’HTA chez le sujet diabétique par rapport au non diabétique de même âge et de même sexe : elle est supérieure à 50 % chez le diabétique de plus de 45 ans.
Actuellement, il convient de privilégier les associations médicamenteuses assez précocement plutôt que d’augmenter une monothérapie jusqu’à une posologie maximale.
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Vol 35 - N° S1
P. 42 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.