P99 - Diabète de type 2 : instauration et suivi de l’insulinothérapie par analogue lent chez 2541 patients diabétiques de type 2 non contrôlés par antidiabétiques oraux en consultation de médecine générale et de diabétologie. L’étude LIGHT - 12/03/09
B Vergès [1],
JM Brun [1],
V Kerlan [2],
C Tawil [2],
E Leutenegger [3],
B Alexandre [4],
S Gonbert [4]
Voir les affiliationsObjectif : L’étude observationnelle LIGHT avait pour objectifs de décrire les circonstances d’instauration d’un analogue lent de l’insuline (T0), puis le suivi du traitement sur les 3 premiers mois (T3), chez les patients avec diabète de type 2 (DT2).
Résultats : Deux mille cinq cent quarante et un patients DT2 (âge moyen : 64 ans ; hommes : 56 % ; IMC : 29,8 ± 5,2 kg/m2) ont été inclus par 491 médecins généralistes (MG) et 270 Diabétologues (Diab.). À T0, 76 % des patients étaient sous Metformine et 71 % sous sulfamides avec une ancienneté de traitement de 9,0 ± 5,5 ans. L’analogue lent a été prescrit seul dans 5 % des cas, en association avec un anti diabétique oral (ADO) dans 95 % des cas. Principales données entre T0 et T3 pour chaque produit (*p < 0,0001) (**p = 0,01) :
A T3, l’insulinothérapie est renouvelée chez 98 % des patients, à la dose moyenne de 24,8 UI pour les patients MG vs 25,2 UI pour les patients Diab (NS). L’objectif d’HbA1c est en moyenne fixé à 6,7 % chez les patients MG vs 6,8 % chez patients Diab (*).
Conclusion : Cette étude observationnelle fait apparaître pour les 2 analogues lents une amélioration nette de l’HbA1c chez les DT2 non contrôlés par ADO. Une diminution du poids sans augmentation des hypoglycemies est constatée sous détémir, confortant les données des études interventionnelles.
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Vol 35 - N° S1
P. 51 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.