P123 - Polymorphismes -6754G/5G et -844G/A du gène du PAI-1 (Plasminogene Activator Inhibitor-1) chez les diabétiques de type 2, en Tunisie - 12/03/09
M Chadli-Chaieb [1],
M Ould Mustapha [1],
I Ezzidi [2],
N Mtiraoui [2],
T Mahjoub [2],
L Chaieb [3]
Voir les affiliationsIntroduction : Le PAI-1 (inhibiteur des activateurs du plasminogène de type 1), inhibiteur physiologique puissant de la fibrinolyse, est élevé au cours du diabète de type 2 et des maladies cardio-vasculaires. La relation entre les polymorphismes du gène du PA I-1 et l’atteinte coronaire a été peu étudiée chez les diabétiques.
Matériels et méthodes : Afin d’évaluer la prévalence des différents génotypes et allèles des polymorphismes -675 4G/5G et -844 G/A chez des diabétiques de type 2 tunisiens et d’apprécier leur association avec les paramètres métaboliques et les complications dégénératives du diabète, nous avons mené une étude transversale sur 491 diabétiques de type 2 dont 168 coronariens et 323 non coronariens et 400 témoins sains.
Résultats : Le génotype homozygote 4G/4G et l’allèle 4G du polymorphisme – 675 4G/5G et le génotype A/A et l’allèle A du polymorphisme – 844 G/A étaient plus fréquents chez les diabétiques. Les allèles 5G et A étaient plus fréquents chez les témoins. Le génotype 4G/4G était corrélé au tour de taille chez les hommes diabétiques. Cette relation n’a pas été retrouvée avec le polymorphisme – 844 G/A. Les diabétiques homozygotes 4G/4G avaient un HDL-cholestérol significativement plus bas et un LDL-cholestérol significativement plus élevé. Cette association a aussi été observée chez les patients portant le génotype A/A et l’allèle A du polymorphisme -844 G/A. Le polymorphisme -675 4G/5G était le principal déterminant du taux plasmatique du PAI-1. Il n’y avait pas corrélation entre ce taux et le polymorphisme -844 G/A. Il n’y avait pas de relation entre le polymorphisme -675 4G/5G et les complications dégénératives du diabète. Le génotype A/A du polymorphisme -844 G/A s’accompagnait d’une fréquence plus élevée de neuropathie diabétique et de protéinurie que l’allèle G.
Conclusion : Les polymorphismes du gène du PAI-1 ne semblent pas être impliqués dans l’atteinte coronaire chez les diabétiques type 2 tunisiens. Certains allèles du polymorphisme -844 G/A seraient impliqués dans la survenue de la néphropathie.
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Vol 35 - N° S1
P. 57 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.