P135 - Effets comparés du Glimépiride et de la Rosiglitazone sur la dysglycémie et le stress oxydatif du diabète de type 2 - 12/03/09
L Monnier [1],
C Colette [1],
C Boegner [2],
F Michel [3],
G Nachbaur [4],
A Comenducci [4]
Voir les affiliationsObjectif : Comparer l’effet du Glimépiride et de la Rosiglitazone chez des diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés sous Metformine seule.
Patients et méthodes : 21 diabétiques de type 2 (HbA1c = 7,8 ± 0,5 %, moyenne ± sd) traités par Metformine sont randomisés dans 2 groupes : Metformine + Rosiglitazone (groupe I, n = 11), Metformine + Glimépiride (groupe II, n = 10). La dysglycémie est évaluée à l’état de base et après 12 semaines par : l’HbA1c, les hyperglycémies basale et postprandiale (aires sous les profils glycémiques de 24 h d’un CGMS, AUC), la variabilité glycémique (MAGE). Le stress oxydatif est évalué par l’excrétion urinaire sur 24 h de la 8-iso-PGF2⍺.
Résultats : Tableau 1.
L’amélioration des paramètres de la dysglycémie ne dépend pas du groupe (ANCOVA avec ajustement sur âge, sexe, IMC, valeurs basales). Le nombre et la durée des hyperglycémies sont identiques dans les 2 groupes. Une corrélation positive est observée entre le Δ8-iso-PGF2⍺ et le ΔAUCpostprandial : r = 0,43, p < 0,05.
Conclusion : Le Glimépiride et la Rosiglitazone améliorent la plupart des paramètres de la dysglycémie mais sans effet privilégié de l’un par rapport à l’autre. La variation des isoprostanes (8-iso-PGF2⍺) dépend de la réduction de la glycémie postprandiale.
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Vol 35 - N° S1
P. 60 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.