P154 - Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires associés dans le diabète de type 2 : un exemple d’évaluation des pratiques médicales professionnelles (EPP) en cabinet libéral - 12/03/09
F Bosquet
Voir les affiliationsObjectif : Évaluer la prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires en prévention primo-secondaire dans le diabète de type 2 en fonction des recommandations thérapeutiques actualisées par l’HAS.
Patients et méthodes : 100 diabétiques de type 2, 71 hommes et 29 femmes, âgés de 47 à 88 ans (moyenne 66 ans), avec une durée moyenne du diabète de 15 ans et demi (2 à 43 ans), suivis en cabinet libéral ont participé à l’étude. 20 patients étaient en prévention secondaire : 17 coronaropathies ; 3 artérites des membres inférieurs ; 4 AVC ou intervention sur les carotides. Quatre-vingt patients étaient en prévention primaire.
Résultats : Dans le groupe prévention secondaire, 60 % avaient une TA < 130/ 80 mn Hg (moyenne 135/74mn Hg) ; 100 % avaient un traitement anti-hypertenseur (2 à 5). Le LDL cholesterol était < 1 g/l dans 85 % des cas (moyenne 0,78 g/l) ; le HDL cholestérol moyen était à 0,48 g/. Quatre-vingt quinze pour cent étaient traités par une statine. Quatre-vingt quinze pour cent étaient non fumeurs ou ex fumeurs > 3 ans. Quatre-vingt quinze pour cent étaient sous anti-aggrégants plaquettaires. Une adaptation thérapeutique contemporaine de l’EPP a été réalisée dans 10 % des cas.
Dans le groupe prévention primaire, 60,8 % avaient une TA < 130/80 mnHg (moyenne 134/77 mnHg) ; 70 % avaient un traitement anti-hypertenseur (1 à 6). Le LDL cholestérol était dans l’objectif en fonction des facteurs de risque dans 85 % des cas (moyenne 1,05 g/l) ; le HDL cholestérol était en moyenne à 0,53 g/l. Soixante-deux pour cent étaient sous traitement hypolipémiant : 37 sous statine ; 12 sous fibrate ; 1 sous ezetimide. 91,25 % étaient non fumeurs ou ex fumeurs. 42,5 % étaient sous traitement anti-aggrégant plaquettaire.
Une adaptation thérapeutique contemporaine de l’EPP a été réalisée dans 26 % des cas : introduction d’un traitement anti-aggrégant dans 12 cas ; introduction ou renforcement du traitement anti hypertenseur dans 9 cas ; introduction ou renforcement d’un traitement par statine dans 6 cas.
Conclusion : Cette EPP a permis de constater que parmi les facteurs de risque, la TA était le facteur le moins bien contrôlé ayant justifié un renforcement thérapeutique dans 10 % des cas lors de la consultation d’évaluation.
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Vol 35 - N° S1
P. 64 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.