P170 - Les causes de passage à l’insuline Détémir dans la pratique quotidienne - 12/03/09
Introduction : On conseille aux patients diabétiques de passer à l’insuline quand l’HbA1c reste > 6,5-7.0 % sous traitement par ADO (anti-diabétiques oraux) et changement de style de vie. De nos jours, l’utilisation des analogues lents de l’insuline augmente progressivement.
But : Nous avons examiné les raisons de passage à l’insuline detemir pour profiter son effet favorable sur la prise pondéral.
Patients et méthodes : On a choisi 107 patients (72 femmes, et 35 hommes) traités avec l’insuline detemir entre nos patients qui sont suivis depuis 5 ans dans notre policlinique de diabétologie. Les caractéristiques générales des patients (moyenne ± déviation standard) : âge (ans) : 57,7 ± 10,1, durée du diabète (ans) : 14,7 ± 7,82, IMC (index de masse corporelle, kg/m2) : 31,77 ± 6,77, glycémie à jeun (mg/dl) : 228 ± 69,9, HbA1c ( %) : 9,83 ± 2,01, insulinémie (µU/ml) : 14,46 ± 15,69, Peptide-C (ng/ml) : 2,69 ± 2,05. Les valeurs d’insuline et peptide-C de 8 patients diabétiques de Type 1 ne sont pas prises en compte.
Résultats : Les causes principales de passage à l’insuline détemir sont :
1) Les hypoglycémies fréquentes et sévères, 39.2 % (chez 40 patients), 2) la recherche d’une amélioration de l’équilibre glycémique chez les patients déséquilibrés, 24.5 % (chez 25 patients), 3) empêcher une prise pondérale involontaire pendant le traitement insulinique, 20,5 % (chez 21 patients), 4) en première intention au passage à l’insuline chez les patients obèses, 15,6 % (chez 16 patients). Les résultats étaient très hétérogènes.
Conclusion : En conclusion, l’insuline détemir comme analogue lent peut être une bonne alternative pour empêcher les hypoglycémies et la prise pondérale.
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Vol 35 - N° S1
P. 68 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.