PP3 - Dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire et des complications du diabète (OPQRS) : dynamique des réseaux Nord-Pas-de-Calais (NPDC) - 12/03/09
A Duquenne [1],
A Delemotte [2],
L Robette [3],
C Lhotte [4],
V Augustinski [5],
MC Peyroux [6],
V Fasquel [7],
C Landry [8],
P Laballette [9],
N Leblanc [10],
L Clement [7]
Voir les affiliationsIntroduction : Afin de sensibiliser et d’informer les personnes diabétiques à haut risque cardiovasculaire, les 8 réseaux « maladies cardiovasculaires » de la région ont mis en place, depuis 2005, une campagne de dépistage avec des procédures minimum communes.
Patients et méthodes : Le dépistage des complications s’organise autour d’une logique OPQRS (Œil, Pied, Qualité de vie, Score de précarité, Microalbuminurie, Trouble de la sexualité). Chaque réseau a développé puis mutualisé un axe selon ses priorités et objectifs : Diabète Obésité Lille dépiste des diabétiques de type 2 (groupe témoin), Préval couvre un territoire rural, Diabhainaut dépiste au sein des officines, Pôle santé du Douaisis mutualise les pratiques en activité physique dans le cadre de suivi, Cœur en Santé dépiste des populations précarisées pour lesquelles l’intégration précoce du dosage de la microalbuminurie est indispensable (évaluation du risque cardiovasculaire). Diabophta mutualise le dépistage chez les médecins généralistes, Rédiab travaille sur la création d’un dossier médical partagé. Prévart établit la procédure de dépistage en milieu pénitencier, en entreprise et en facultés.
Observation : Un financement FICQS a permis la création d’une plateforme de coordination (gestion administrative, négociations d’achat du matériel et consommables, évaluation par le biais d’une base de données commune gérée par le CRESGE). Depuis septembre 2005, 20 196 personnes se sont présentées au dépistage (38,8 % d’hommes, 60,9 % de femmes) : 35,1 % se déclarent être diabétiques, 18 % présentent une microalbuminurie positive. Parmi les diabétiques, 17,5 % ont une microalbuminurie positive pour 18 % chez les non diabétiques.
Le suivi médical et éducatif est structuré par chaque réseau, à proximité des populations. Des procédures de suivi des néphropathies sont en cours d’harmonisation. Le site cliquez ici est opérationnel.
Conclusion : La situation sanitaire et économique de la région renforce la place des réseaux de santé dans l’organisation des soins mais également l’harmonisation des pratiques et des expériences dans l’intérêt de la qualité des soins d’une population parfois en extrême précarité.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 35 - N° S1
P. 91 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.