Problèmes rachidiens du chirurgien-dentiste : Traitement et prévention - 01/01/99
Faculté de chirurgie dentaire de Montrouge, université René-Descartes (prévention-épidémiologie), docteur ès Sciences, président de l'Association sport et médecine de Paris, membre de la Société française d'odontostomatologie du sport et de l'Académie nationale de chirurgie dentaire, 12, rue de l'École-de-Médecine, 75006 Paris France
Résumé |
Le milieu des chirurgiens-dentistes est riche de très nombreux exemples de praticiens victimes de cette affection qu'on appelle « mal de dos », et qui peut concerner le rachis cervical, dorsal ou lombaire.
En termes de santé publique, le poids que représente cette affection est considérable et l'on peut considérer a priori qu'elle est, pour le chirurgien-dentiste, une conséquence directe de son mode de travail.
Le travail que nous vous présentons vise à appréhender ces affections, que l'on regroupe sous le terme générique de rachialgies, de façon à en comprendre le mécanisme. Les travaux d'enquête réalisés par ailleurs sur la profession nous permettront d'en déceler l'origine.
Nous nous sommes volontairement limités aux affections mécaniques du rachis, écartant ainsi les pathologies qui viennent renforcer la polysémie des termes telles que cervicalgies, dorsalgies, lombalgies et qui se réfèrent à des origines infectieuses, traumatiques, tumorales ou inflammatoires.
Loin de considérer les troubles du rachis comme une fatalité, il apparaît que le respect d'un certain nombre de règles concernant l'ergonomie, la prophylaxie et la prévention, permettra d'écarter un certain nombre de facteurs de risque dont l'addition, s'il n'y prend pas garde, conduit inexorablement le chirurgien-dentiste à hypothéquer sa qualité de vie.
Plan
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