Eliminating heavy metals in the environment by phytoremediation is a method that uses, generally, plants with a low biomass yielded and feeble depth of root system. For the purpose of improving this technique, we have tested four varieties of productive specie with high yields, the rapeseed (Brassica napus L.). In particular, we have studied metal stress effect on biomass, growth, and endogenous Zn and Cd content. Metal treatment caused significant dry weight differences between metal-treated and control plants. A significant genotypic difference has been noticed between the four cv. For two varieties, Jumbo and Drakkar, the accumulation is more important in the stems and petioles, whereas, this accumulation is at a maximum level in the root system for the two varieties, Cossair and Pactol. Chlorophyll and carotenoïd content, as well as lipid peroxidation, known as stress markers, were also evaluated. Metal treatment led to an increase in the amount of malondialdehyde (MDA) in the leaves. However, the increase of Zn and Cd levels in the tissue culture was followed by a decrease in the photosynthetic pigments. To cite this article: A. Ben Ghnaya et al., C. R. Biologies 332 (2009).

L’élimination des métaux toxiques dans l’environnement par phytoremédiation est une méthode qui utilise en général, des plantes de faible biomasse avec un système racinaire de faible profondeur. Dans le but d’améliorer cette technique, on a testé quatre variétés d’une espèce productrice d’une forte biomasse, le colza (Brassica napus L.). En particulier, on a étudié l’effet de stress métallique sur la biomasse, la croissance et sur la teneur du Zn et du Cd. Une différence significative a été observée entre les variétés. Pour les deux variétés Jumbo et Drakkar, l’accumulation est la plus importante dans les tiges et les pétioles alors que cette accumulation est maximale dans les racines pour les deux variétés, Cossair et Pactol. Les teneurs en chlorophylle, en caroténoïdes et en malondialdehyde connus comme marqueurs de stress ont été également évaluées. Les métaux entraînent une augmentation de la teneur en malondialdehyde dans les feuilles. Tandis que l’augmentation de la teneur en zinc et en cadmium dans les tissus entraîne une diminution de la teneur en pigments photosynthétiques. Pour citer cet article : A. Ben Ghnaya et al., C. R. Biologies 332 (2009).