Cysticercose et cénurose - 01/01/03
centre hospitalier universitaire Necker-Enfants Malades, 156 rue de Vaugirard,75015 Paris , France .
Résumé |
Les examens sérologiques, qui manquent encore de spécificité et/ou de sensibilité, n'ont qu'une valeur relative dans le diagnostic biologique des cysticercoseset des cénuroses. Théoriquement, ce sont uniquement les examens macroscopiques et microscopiquesde la pièce d'exérèse, et éventuellement ceux du liquide de ponction, qui permettent la confirmationdu diagnostic suspecté devant des troubles neurologiques (comitialité récente, hypertension intracrânienne), une exophtalmie, une baisse de l'acuité visuelle, ou une tuméfaction sous-cutanée dépressible de petite taille, exceptionnellement rapidement extentive (Cysticercus longicollis). En fait, la tomodensitométrie et l'imagerie par résonance magnétique permettent dans la plupart des cas de voir les parasites et de faire l'économie d'un prélèvement, souvent difficile, voire impossible en cas de neurocysticercose.La diagnose entre les différentes espéces de larves de taenias susceptibles de parasiter l'homme de manière accidentelle s'appuie sur la morphologie générale de ces larves, le nombre des scolex présents, la taille, le nombre et la forme des crochets.
Mots-clés : cysticercose , cénurose , Cysticercus longicollis , Cysticercus cellulosae , Taenia multiceps
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