288 - Étude de gènes candidats dans la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge chez des patients ne portant pas les variants à risque pour les gènes CFH et LOC387715 (ARMS2). - 23/04/09
J* ZERBIB,
N LEVEZIEL,
F RICHARD,
J FEINGOLD,
N PUCHE,
G COSCAS,
G SOUBRANE,
A MUNNICH,
J KAPLAN,
JM ROZET,
E SOUIED
Objectif : La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une maladie fréquente et multifactorielle où la composante génétique est forte. Nous avons entrepris un travail d’identification de nouveaux facteurs génétiques de prédisposition et d’analyse de facteurs génétiques déjà connus dans une cohorte de patients ne portant aucun des variants à risque pour les gènes CFH et LOC387715 (ARMS2).
Matériels et Méthodes : 1 255 patients atteints de DMLA et 301 contrôles indemnes de plus de 55 ans ont été recrutés à partir de 3 centres d’ophtalmologie français. Un examen ophtalmologique complet a été réalisé afin de permettre une classification précise de la DMLA. Les renseignements cliniques généraux ont été colligés. Dans la cohorte totale patients et contrôles, un premier criblage des polymorphismes Y402H du CFH et rs10490924 du LOC387715 a été réalisé afin d’identifier les patients double homozygotes sauvages pour ces deux gènes. Nous avons étudié par une approche gène candidat les gènes de l’apolipoprotéine J, OSBP2, de la vitronectine, ainsi que les polymorphismes des gènes C3, et CX3CR1.
Résultats : 64 patients et 77 contrôles étaient double homozygotes sauvages pour les variants à risque des gènes CFH et LOC387715 sur l’ensemble de la cohorte. L’étude des gènes déjà incriminés ainsi que les nouveaux gènes candidats, n’a pas mis en évidence d’association avec la DMLA.
Discussion : Différentes voies sont impliquées dans la physiopathologie de la DMLA telle l’inflammation, la régulation de l’homéostasie lipidique… Dans un groupe de patients doubles homozygotes sauvages, où il nous apparaissait que les facteurs de prédisposition génétique plus modestes pouvaient être démasqués, nous n’avons pas retrouvé d’association entre des gènes de ces voies et la DMLA.
Conclusion : La poursuite de cette étude est en cours, afin d’identifier de nouveaux facteurs génétiques dans la DMLA qui, nous l’espérons, pourraient aider à une meilleure connaissance de la physiopathologie de la maladie.
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Vol 32 - N° HS1
P. 96 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.