358 - Le glaucome secondaire chez les enfants opérés de cataracte congénitale. - 23/04/09
M* ZAKI,
G LAHLOU,
Z LAZRAK,
A FADIL,
B ALLALI,
A ELKETTANI,
D LAHBIL,
H LAMARI,
A AMRAOUI,
K ZAGHLOUL
Introduction : Le glaucome secondaire chez les enfants opérés de cataracte congénitale est une complication redoutable. Le but du travail est de rechercher la prévalence du glaucome secondaire et ses facteurs de risque associés chez les enfants opérés de cataracte congénitale.
Matériels et Méthodes : Notre étude est rétrospective, étalée sur 8 ans. Elle inclue 675 yeux d’enfants opérés de cataracte congénitale et âgés de moins de 16 ans. Nous avons évalué essentiellement les facteurs de risque suivants : l’âge au moment de la chirurgie, la présence de micro cornée, la réalisation de capsulotomie postérieure avec vitrectomie antérieure et l’implantation primaire.
Résultats : La prévalence du glaucome dans notre série est de 7 %. Le délai d’apparition du glaucome est de 9 mois (un mois à 3 ans). L’âge moyen de nos patients au moment de la chirurgie est de 10 mois dont 75 % des enfants sont âgés de ≤ 1 an. La micro-cornée est présente dans 20 % des cas. Une capsulotomie postérieure avec vitrectomie antérieure est effectuée dans 80 % des cas. L’implantation primaire est réalisée dans 30 % des cas. La prise en charge thérapeutique consiste initialement à un traitement médical hypotenseur en mono à trithérapie. 16 % des cas ont nécessité le recours à une chirurgie filtrante. 8 % des cas ont évolué en glaucome réfractaire.
Discussion : La prévalence du glaucome secondaire retrouvée dans notre série est de 7 %, ce qui coïncide avec les données de la littérature. Certains facteurs de risque ont été rapporté par plusieurs séries, et qui sont notés dans la notre : l’âge précoce de la chirurgie, la micro-cornée, la capsulotomie postérieure avec vitrectomie antérieure. Par contre l’implantation primaire semble être un facteur préventif, dans notre série le glaucome de l’aphaque représente 70 %.
Conclusion : La prise en charge du glaucome secondaire est lourde, le pronostic visuel est compromis. Nous insistons sur l’intérêt du suivi à long terme.
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Vol 32 - N° HS1
P. 117 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.