372 - Étude prospective de la perte cellulaire endothéliale à 5 ans chez 14 yeux de patients porteurs d’implant phake. - 23/04/09
E* CHAZALON,
S POMMIER,
L ROUX,
F MEYER
Objectif : Évaluer le retentissement à long terme sur le pool de cellules de l’endothélium cornéen de 2 types d’implants phake.
Matériels et Méthodes : Entre 2001 et 2004, 14 yeux de 9 patients atteints de myopie forte ont été opérés par le même chirurgien avec 2 types d’implant phake. Tous les patients ont été opérés sous anesthésie générale.
5 yeux de 3 patients d’âge moyen 30,6 ans porteur d’une myopie moyenne de – 16,25 Dioptries ont bénéficié de la mise en place d’un implant Artisan Ophtec® clippé à la face antérieure de l’iris sur le méridien 3H-9H.
9 yeux de 6 patients d’âge moyen 43,8 ans porteurs d’une myopie moyenne de – 16,19 D ont été implanté par un implant à appui angulaire Ioltech Sizer Gbr.
Résultats : Le recul moyen du suivi est de 5,6 ans et le comptage endothélial a été réalisé de façon manuelle par le même opérateur grâce au logiciel d’exploitation de microscopie cellulaire couplé à l’angiographe Topcon. Les patients porteurs d’un implant Artisan avaient un pool endothélial moyen initial de 2 580 cellules/mm2 et la perte moyenne a été de 360 cellules/mm2. Pour les patients porteurs d’un implant Ioltech Sizer Gbr, le pool cellulaire initial était de 2 611 cellules/mm2 et la perte a été en moyenne de 1 222 cellules/mm2.
Discussion : Cette perte cellulaire endothéliale est bien entendue expliquée par la géométrie des implants dont l’un, le Ioltech Sizer Gbr est à appui angulaire. La problématique posée actuellement est celle de la stratégie thérapeutique et de la conduite à tenir en 2009 pour les patients porteurs d’un faible pool de cellules endothéliales.
Conclusion : Cette étude démontre d’une part le très net impact sur la densité cellulaire endothéliale des implants phakes à appui angulaire et d’autre part la nécessité d’un suivi régulier des patients subissant des nouvelles procédures chirurgicales innovantes mais qui peuvent parfois compromettre leur avenir fonctionnel.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 32 - N° HS1
P. 121 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.