Traitement des fractures trochantériennes par prothèse fémorale - 01/01/98
Samir Albounni : Chirurgien orthopédiste
Service de chirurgie orthopédique et de traumatologie du sport, centre médicochirurgical Foch, 40, rue Worth, BP 36, 92151 Suresnes cedex France
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Résumé |
L'indication du traitement par arthroplastie des fractures trochantériennes se justifie par deux ordres d'arguments :
- le caractère instable de certains types de fractures et la qualité de l'os peuvent rendre difficile et aléatoire la synthèse directe de la fracture, quelle que soit la solidité de l'implant ;
- le contexte de l'opéré (âge, tares associées) qui rend souhaitable de lui donner toute possibilité de retrouver au plus vite son autonomie et de retourner à sa structure de vie antérieure.
Pour ce faire, il faut disposer de tiges fémorales adaptées (massives ou modulaires) munies d'un cône morse sur lequel s'adaptent des cupules blindées simples ou à articulation intermédiaire.
La technique opératoire est simple et rapide, mais doit respecter deux impératifs absolus : compensation exacte de la perte de substance osseuse, antéversion de la prothèse, pour éviter les luxations postopératoires, rares, mais risque principal de la technique.
Chez le grand vieillard, ostéoporotique, mais autonome et au score mental correct, le traitement par arthroplastie des fractures trochantériennes instables, de préférence par voie antérieure et sur table ordinaire, a parfaitement sa place dans le choix thérapeutique.
Plan
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