Chirurgie des laxités chroniques latérales de la cheville - 01/01/98
Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport, centre médico-chirurgical Foch, 40, rue Worth, 92150 Suresnes France
Résumé |
Résumé. - Les techniques opératoires pour le traitement des laxités chroniques de cheville sont très nombreuses, mais on peut les classer en deux types d'intervention :
- les plasties de substitution, à l'aide d'un tendon de voisinage et notamment le peroneus brevis ; les plus simples (Watson-Jones ou Castaing) ne reprennent qu'un trajet intermédiaire entre celui des faisceaux ligamentaires antérieur et moyen ; d'autres, à visée plus anatomique (Chrisman-Snook ou Colville), s'efforcent de reconstituer les deux faisceaux ; elles ont, en outre, l'avantage de n'utiliser que la moitié du tendon du peroneus brevis, sauvegardant ainsi la fonction dynamique du muscle ;
- les interventions de remise en tension ligamentaire avec réinsertion transosseuse tentent de restaurer l'anatomie normale, laissant totalement intact le peroneus brevis et risquant moins d'enraidir l'articulation sous-talienne ; la technique de Duquennoy ou d'Ahlgren et une technique personnelle, décrite également par Karlsson, répondent à ces objectifs ; en cas de besoin, des plasties de renfort peuvent être utilisées (ligament frondiforme ou lambeau périostique).
Quelle que soit la technique choisie, un vice architectural par varus calcanéen, risquant de provoquer des contraintes inacceptables sur la restauration ligamentaire, doit toujours être corrigé, s'il est significatif, par une ostéotomie calcanéenne de valgisation.
Les techniques de remise en tension ligamentaire semblent les mieux adaptées, surtout chez le sujet jeune et sportif.
Plan
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