Chirurgie du tendon d'Achille : tendinites et maladies de Haglund - 01/01/93
Centre de rééducation fonctionnelle LADAPT, 26, rue Dailly, 92210 Saint-Cloud France
Chef de service, service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport, centre médico-chirurgical Foch, 40, rue Worth, 92151 Suresnes France
Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport, centre médico-chirurgical Foch, 40, rue Worth, 92151 Suresnes France
Résumé |
Les tendinopathies d'Achille (Kouvalchouk [5] ) sont l'apanage quasi exclusif des sujets sportifs. La course (et, singulièrement, celle de fond) et les sports comportant des impulsions répétées en sont les pourvoyeurs. Presque toujours, on retrouve, à l'origine, des défauts ou des erreurs dans la pratique sportive. Cependant, cela ne saurait suffire à tout expliquer et les phénomènes de « vieillissement » du tendon ont leur part de responsabilité, expliquant que ces lésions tendineuses surviennent habituellement chez le sportif de la trentaine et au-delà.
Deux points sont d'emblée à souligner :
- le vrai traitement devrait être préventif ;
- l'indication chirurgicale ne doit être posée que sur des arguments indiscutables, chez le sportif de compétition et sur des formes rebelles à un traitement « médical » bien conduit dont on sait qu'il donne environ 80 % de résultats positifs.
Nous n'envisagerons pas ici les lésions tendineuses des maladies inflammatoires ou métaboliques qui posent des problèmes tout différents.
Suivant la classification proposée par Puddu [10] , nous traiterons successivement les tendinopathies du corps du tendon, puis les péritendinites. Nous isolerons les tendinopathies basses (tendinopathies d'insertion et maladie de Haglund).
Plan
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