Traitement endovasculaire versus chirurgie pour lésions proximales de l’artère sous-clavière - 30/04/09
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Salzburg, Autriche
Abstract |
Le traitement de lésions de l’artère sous-clavière (ASC) est actuellement controversé. La transposition sous-clavio-carotidienne (TSCC) peut être difficile mais a des résultats à long terme sans égal. L’angioplastie transluminale percutanée (ATP) avec mise en place d’un stent est techniquement plus facile mais pas toujours faisable. Il n’a pas été publié de résultats et de comparaisons à long terme. Nous avons comparé les deux méthodes réalisées par des chirurgiens vasculaires. Les données ont été colligées de façon prospective avec une analyse rétrospective dans un centre de soins tertiaire. L’ATP a été réalisée par voie humérale rétrograde en utilisant des stents autoexpansibles en nitinol. La chirurgie conventionnelle s’est limitée à la TSCC. Les critères de publication de la Society for Vascular Surgery-International Society of Cardiovascular Surgery ont été appliqués. Soixante quatorze malades ont été traités entre Janvier 1995 et Août 2007 (âge médian 62,6 ans, 40 femmes, pathologie siègeant du côté gauche 60 (81,1%); facteur de risque: hypertension artérielle 45 (60,8%), dyslipidémie 47 (63,5%), diabète 21 (28,4%), tabagisme 43 (58,1%), occlusion de l’ASC 50 (67,6%). Quarante malades (54,1%) ont eu une ATP (62,5% d’occlusion) et 34 une TSCC (73,5% d’occlusion). Les deux groupes étaient comparables en ce qui concerne les facteurs de risque. Chez 12 malades (30%) des occlusions n’ont pas pu être recanalisées et chez deux malades (traités tous deux pour des sténoses) les stents ont été des échecs dans le mois. Tous sauf un ont eu par la suite une TSCC sans complication. Toutes les TSCC ont été réalisées avec succès. Aucun facteur de risque n’a pu être identifié comme étant à l’origine d’un échec du traitement sauf l’ATP (p=0,002, test exact de Fisher). Le suivi médian a été de 50,1 mois pour les ATP et de 52,6 mois pour les TSCC. Aucune procédure n’a été un échec au cours du suivi dans aucun des groupes. L’ATP peut être réalisée avec succès par des chirurgiens. L’ATP a été un échec dans 48% des occlusions (30% de l’ensemble des ATP). La prédiction de l’échec n’est pas possible. D’après cette expérience, nous recommandons l’ATP pour les sténoses de l’ASC et la chirurgie pour les occlusions de l’ASC.
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Présenté à la 18ème Réunion Annuelle d’Hiver de la Peripheral Vascular Surgery Society, 1-3 Février 2008, Snowmass, Colorado, USA |
Vol 22 - N° 6
P. 837-844 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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