Effet de l’introduction du traitement endovasculaire chez les patients à haut risque chirurgical sur notre pratique du traitement électif des anévrysmes de l’aorte abdominale sous-rénale - 30/04/09
pages | 6 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le but de ce travail était d’évaluer les modifications en terme d’activité et de résultats post-opératoires immédiats de notre prise en charge chirurgicale élective des anévrysmes de l’aorte abdominale sous-rénale (AAA) induites par l’introduction du traitement endovasculaire par endoprothèse aortique suivant les recommandations de décembre 2003 de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS). Cette étude rétrospective monocentrique a repris les données cliniques des patients opérés de façon élective entre janvier 2001 et décembre 2006 pour un AAA asymptomatique. Le traitement endovasculaire des AAA par endoprothèse aortique a été introduit en janvier 2004 dans notre pratique courante, en respectant les indications recommandées par l’AFSSAPS (patients présentant un AAA ≥50mm à risque chirurgical élevé). Le groupe I est composé des patients opérés entre janvier 2001 et décembre 2003 selon la technique conventionnelle de mise à plat-greffe chirurgicale. Le groupe II est composé des patients opérés entre janvier 2004 et décembre 2006, soit par mise à plat-greffe chirurgicale, soit par technique endovasculaire. Les principaux critères de jugement étaient le nombre de patients, leur score de risque chirurgical de l’American Society of Anaestesiology (ASA), et la morbi-mortalité intra-hospitalière. Le nombre de patients traités a augmenté de façon significative entre les deux périodes (groupe I : n=49 ; groupe II : n=88, dont 38 traitements endovasculaires ; P<0,001), sans modification de l’âge moyen (70 ans contre 72 ans), du pourcentage d’hommes (93,7% contre 95,5%), et de la taille moyenne des AAA (57 ,8 mm contre 56 mm) entre les deux groupes. Les scores ASA étaient significativement plus élevés dans le groupe II (ASA 3 et 4 : Groupe I=20,4% contre Groupe II=55,7% ; P<.0001), alors que le taux de mortalité intra-hospitalière (4,1% contre 3,4%), et le taux de complications majeures post-opératoires (16,3% contre 11%) sont demeurés stables respectivement. La médiane de durée d’hospitalisation a significativement diminué dans le groupe II (12 jours contre 9 jours, P<0,001). En conclusion, dans notre centre, l’introduction du traitement endovasculaire suivant les recommandations de l’AFSSAPS a permis de traiter de façon élective une population plus large et à plus haut risque chirurgical de patients présentant un AAA, sans aggraver les suites opératoires immédiates.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Travail présenté au XXIIème Congrès Annuel de la Société de Chirurgie Vasculaire de Langue Française, Lyon, France, 5-7 juin 2007. |
Vol 22 - N° 6
P. 905-910 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?