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Prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque - 06/05/09

Doi : 10.1016/j.lpm.2008.10.015 
Nathalie Jousset 1, , Jean Paul Jacob 2, Arnaud Gaudin 1, Damien Mauillon 1, Michel Penneau 1, Clotilde Rougé-Maillart 1
1 Service de médecine légale, CHU Angers, F-49933 Angers cedex 9, France 
2 Service d’anesthésie réanimation, CHU Angers, F-49933 Angers cedex 9, France 

Nathalie Jousset, Service de médecine légale, CHU Angers, 4 rue Larrey, F-49933 Angers cedex 9, France.

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Points essentiels

Les prélèvements sur personne décédée après arrêt cardiaque sont autorisés en France depuis 2005 (décret du 2 août 2005 : art R.1232-4-1,2 et 3 du code de la santé publique).

Récemment, à l’échelle internationale, 4 types de situations pouvant conduire à un prélèvement sur personne décédée après arrêt cardiaque ont été identifiés dans une classification dite de « Maastricht » qui décrit les donneurs potentiels. En France, les prélèvements sur les donneurs de classe III (arrêt des soins) sont exclus.

L’émergence de cette nouvelle technique soulève des réflexions notamment d’ordre éthique, concernant la définition même de la mort, la place de cette pratique par rapport à des techniques de réanimation nouvelles, le vécu des familles et des équipes.

Elle apporte tout de même un élément de solution à la pénurie d’organes manifeste, avec des résultats de suivis des greffés très encourageants selon les publications étrangères appliquant ces techniques.

L’ensemble du dispositif est d’autre part réglementé et sous la tutelle de l’Agence de la biomédecine qui en assure le bon fonctionnement technique et le respect des règles éthiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

The transplant of an allograft after cardiac arrest has been allowed in France since 2005 (decree of 2 august 2005: art R.1232-4-1, 2 and 3 of the public health code).

Recently, according to the international scale, 4 situations that could lead to the realization of transplantable organs after cardiac arrest were identified according to a classification called “Maastricht” which describes the potential donors. In France the donors of class III (cessation of all medical care) were excluded.

Ethical questions concerning this new practice come up. Are criteria adopted to define death enough sure? What is the place of non-heart beating donor transplantation with new technical resuscitation as extracorporeal life support for prolonged cardiac arrest? How does family and medical staff live this protocol?

Despite this, non heart-beating donor kidney transplants offer the opportunity to compensate for the growing discrepancy between supply and demand for donor kidneys. Results from foreign studies have shown that they have the same survival and long term function as kidneys from traditional brain-stem dead donors.

This practice is defined by legislation and supervised by the “Agence de la biomédecine” which guarantees technical efficiency and respect of ethics.

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Vol 38 - N° 5

P. 740-744 - mai 2009 Retour au numéro
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