The use of HPLC methods to determine and quantify phytoplankton population composition, is sometimes less time-consuming than microscopic identification. However, its general application poses problems since high discrepancies between chlorophyll   calculated using chemotaxonomic methods and direct measurements were noticed. For instance, chemotaxonomic protocols generally employed can lead to a poor estimation of total and relative abundance when high amounts of chlorophyll   breakdown products are present. Therefore, we propose a new approach to calculate relative abundance of algal groups in a phytoplankton population, based on integration of these degradation products in the chemotaxonomic assessment in lentic and shallow freshwater ecosystems. To cite this article: L. Deydier-Stephan et al., C. R. Biologies 326 (2003).

L'utilisation de la méthode d'analyse par HPLC de la composition taxonomique du phytoplancton s'avère régulièrement moins longue que l'identification classique par microscopie. Cependant, l'application de la chémotaxonomie est limitée par des problèmes de différences entre abondances estimées et observées. Les protocoles employés en chémotaxonomie n'ont pas permis d'obtenir une estimation correcte des biomasses phytoplanctoniques dans nos écosystèmes. Nous proposons donc une nouvelle approche pour calculer les abondances relatives et totales des groupes algaux dans des peuplements phytoplanctoniques naturels. Cette méthode basée sur l'intégration des pigments de dégradation de la chlorophylle   nous a permis d'augmenter la représentativité et la qualité de l'estimation en écosystème lentique et peu profond. Pour citer cet article : L. Deydier-Stephan et al., C. R. Biologies 326 (2003).