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L'arsenal phytosanitaire face aux ennemis des plantes. Considérations générales - 01/01/03

Doi : 10.1016/S1631-0691(03)00014-3 

Jean-Louis  Bonnemain a * ,  Jean-François  Chollet b *Correspondance et tirés à part.

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Résumé

Les plantes sont attaquées, non seulement par divers types de micro-organismes pathogènes, mais aussi par d'autres ennemis, parmi lesquels des mollusques, des nématodes, des acariens et des insectes. Elles peuvent développer des stratégies complexes et efficaces pour faire face aux pathogènes (réaction hypersensible et résistance systémique acquise) et aux herbivores (émissions de produits volatils attirant des parasites de l'agresseur, synthèse d'inhibiteurs de protéinases). Cependant, la confrontation de la plante avec les agresseurs peut aussi tourner à l'avantage de ces derniers. Aussi, dans le passé, l'attaque des cultures a-t-elle régulièrement généré des pertes économiques considérables. À partir de la seconde guerre mondiale, l'essor de la chimie organique, associé à la prise en considération des problèmes du monde agricole, a débouché sur la mise au point d'un nombre sans cesse croissant de produits phytosanitaires. Ils se répartissent actuellement en une dizaine de classes, les herbicides, les fongicides et les insecticides-acaricides, représentant plus de 90 % du marché mondial. La plupart des produits phytosanitaires mis sur le marché au cours de ces trois dernières décennies sont actifs à faible dose et bénéficient d'un profil toxicologique et écotoxicologique nettement plus favorable que celui des premières familles de pesticides, ces dernières étant maintenant totalement ou partiellement retirées du marché. Plusieurs familles plus ou moins récentes sont des analogues de métabolites produits par divers types d'organismes. Les progrès réalisés dans la protection des cultures sont donc remarquables, mais les déséquilibres environnementaux créés ont généré une dépendance vis-à-vis des phytosanitaires. Fort judicieusement, des stratégies alternatives (éliciteurs, ingénierie génétique par exemple) ont été initiées ou développées lors de la dernière décennie. Pour citer cet article : J.-L. Bonnemain, J.-F. Chollet, C. R. Biologies 326 (2003).

Mots clés  : produits agrochimiques ; ennemis des plantes.

Abstract

Plants are attacked, not only by various microorganisms, but also by other enemies, such as molluscs, nematods, mites, and insects. They have evolved complex and efficient mechanisms to defend themselves against pathogens (hypersensitive response, systemic acquired resistance) and herbivores (release of volatile compounds that attract predators of the herbivores, accumulation of proteinase inhibitors). Yet, the confrontation of the plants with their invaders can also turn to the advantage of the latter. In the past, the attacks of crops regularly brought about dramatic economic losses. From the World War II onwards, the development of organic chemistry associated with a growing awareness of the problems of agriculture has resulted in the production of a constantly growing number of plant protection products. They are currently divided into about ten classes, the herbicides, fungicides, and insecticides-acaricides making up more than 90% of the world market. Most of the agrochemical products put on the market over these last three decades are used in relatively low doses and have a more favourable toxicological and ecotoxicological profile than those of the former pesticides, many of which are now withdrawn from the market. Several more or less recent families are derivatives of metabolites from various organisms. Thus, the improvement achieved in the protection of crops is outstanding. However, one on the main side-effect is an environmental imbalance that has entailed a dependency on agrochemicals. Quite judiciously, alternative strategies (elicitors, genetic engineering, etc.) have been initiated or developed over the last decade. To cite this article: J.-L. Bonnemain, J.-F. Chollet, C. R. Biologies 326 (2003).

Mots clés  : agrochemical products ; plant enemies.

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Vol 326 - N° 1

P. 1-7 - janvier 2003 Retour au numéro
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  • Modes d'action des produits phytosanitaires sur les organismes pathogènes des plantes
  • Pierre Leroux

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