La chirurgie réfractive est essentiellement réalisée en France en dehors d’établissements de santé. Il en résulte un considérable déficit typologique de données épidémiologiques puisque rien n’est alors transmis à aucune structure administrative de la santé

Nous analysons sur une année entière 2008 la totalité des indications opératoires, des modes interventionnels et des profils démographiques des patients. Ce répertoire repose sur l’activité de 53 opérateurs dans un plateau technique unique. Un tel travail n’a jamais été réalisé en France sur un tel mode et volume de patients.

À l’heure de ce résumé le nombre total de patients n’est pas défini mais il devrait être proche de 4 500 actes opératoires. Des données économiques seront parallèles à cette étude.

Les premières données révèlent une prédominance des procédés de Lasik et dans la grande majorité des cas avec usage de laser femtoseconde. Loin derrière les photo-ablations superficielles. Les chirurgies invasives et additives connaissent une croissance relative spectaculaire. Les chiffres définitifs seront affichés dans la communication. Les habitudes et préférences des chirurgiens ne sont plus le paramètre premier des indications. Les approches des patients sont respectées dans 95 % des indications. Le taux de refus opératoire en consultation dépasse les 15 %.

Les histogrammes terminaux montreront, dans une population homogène et dans un cadre d’investigations et de traitement dédié, ce qui est fait, comment et les raisons.