510 Infiltrats cornéens stériles : à propos de 11 cas - 14/05/09
Sterile corneal infiltrates: about 11 cases
Résumé |
Introduction |
Nous rapportons 11 cas d’infiltrats cornéens stériles chez des patients porteurs et non porteurs de lentilles de contact.
Matériels et Méthodes |
Onze patients présentant des infiltrats cornéens ont été inclus. Un interrogatoire détaillé, un examen clinique ophtalmologique et général, ainsi que des examens biologiques, ont été réalisés dans un but étiologique.
Résultats |
8 patients étaient porteurs de lentilles de contact. L’interrogatoire retrouvait la notion de douleurs oculaires dans 8 cas, un fébricule et des céphalées dans un cas, un traumatisme cornéen dans un cas. Aucun patient n’avait subi de chirurgie réfractive. Les infiltrats cornéens retrouvés étaient tous infra-millimétriques et périphériques. Chez certains porteurs de lentilles de contact, un prélèvement par grattage cornéen a été réalisé dans les cas équivoques afin d’éliminer une kératite microbienne, et un traitement antibiotique local prescrit. Les étiologies retrouvées ont été le CLARE (Contact Lens Acute Red Eye) dans 1 cas, le CLPU (Contact Lens Peripheral Ulcer) dans 2 cas, l’IK (Infiltrative Keratitis) dans 3 cas, l’AIK (Asymptomatic Infiltrative Keratitis) dans 2 cas, une origine virale dans 2 cas, et indéterminée dans un cas.
Discussion |
Chez les porteurs de lentilles on distingue le CLARE, le CLPU, l’IK, l’AIK, et le SEAL (Superior Epithelial Arcuate Lesion). Chez les non porteurs, ces infiltrats sont qualifiés d’immunologiques, et leurs principales orientations diagnostiques sont représentées par les maladies auto-immunes, les kératites interstitielles, la rosacée, les blépharo-conjonctivites staphylococciques, les kérato-conjonctivites vernales et atopiques, et la chirurgie réfractive.
Conclusion |
Les infiltrats cornéens stériles sont des complications généralement peu sévères du port de lentilles de contact. Chez les non porteurs, la recherche d’une pathologie systémique sera systématique en cas d’absence d’étiologie locale évidente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 32 - N° S1
P. 1S157 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.