De quels tests dispose le biologiste pour prouver biologiquement la réalité d’une infection fongique invasive (IFI), sachant que, chez l’immunodéprimé, le diagnostic d’une telle infection est une véritable nécessité ? C’est la détection et le dosage de composants polysaccharidiques pariétaux spécifiques de certains genres ou espèces fongiques, mannanes pour les Candida ou galactomannane pour Aspergillus, qui constituent pour l’heure des outils précieux utilisés de façon quasi routinière en mycologie clinique. Mais à côté du dépistage de ces marqueurs connus, la détection d’un nouveau composant, le (1-3) ß-D glucane, semble d’ores et déjà intéressant à inclure dans les critères diagnostiques des IFI.