Rhabdomyolyse et élévation des enzymes musculaires sous olanzapine - 25/05/09
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Résumé |
Introduction |
Les antipsychotiques dits « atypiques » sont de plus en plus souvent prescrits depuis leur mise sur le marché, principalement du fait d’une moindre induction de symptômes extrapyramidaux par rapport aux neuroleptiques « classiques », ce qui leur confère une meilleure observance. Ces antipsychotiques « atypiques » ne sont toutefois pas dénués d’effets indésirables, comme les troubles métaboliques, les perturbations hématologiques ou les atteintes musculaires. Des cas de rhabdomyolyse (en dehors du syndrome malin des neuroleptiques) ont ainsi été rapportés chez des patients sous olanzapine (Zyprexa®).
Méthodes |
Nous avons recensé les cas rapportés de rhabdomyolyse sous olanzapine dans la base de données de la Banque nationale de pharmacovigilance française et dans la littérature, à travers deux moteurs de recherche (Pubmed et Reactions).
Résultats |
Nous avons collecté 13 cas dans la Banque de pharmacovigilance et huit cas dans la littérature. Dix-sept cas ont motivé une hospitalisation. Le taux de créatine-phospho-kinase (CPK) oscillait entre 413 et 34 500 UI/L. Dans 85 % des cas (17 cas sur 20), l’évolution a été favorable à l’arrêt de l’olanzapine.
Conclusion |
La rhabdomyolyse est un effet secondaire rare de l’olanzapine (< 1 %). Il faut évoquer cette complication chez tout patient sous olanzapine se plaignant de troubles musculaires ou présentant des signes généraux inexpliqués et proposer un dosage de CPK. Il est toutefois difficile d’affirmer qu’une élévation asymptomatique et modérée des enzymes musculaires chez un patient sous olanzapine impose l’arrêt du médicament.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
“Atypical” antipsychotics tend to replace traditional antipsychotics as first line therapy for psychotic disorders, due to their better side-effect profile with fewer extrapyramidal manifestations, allowing a better observance. Nevertheless, second-generation antipsychotics may also lead to adverse events such as metabolic disorders, agranulocytosis or muscle damage. Cases of rhabdomyolysis (aside neuroleptic malignant syndrome) have been reported in patients receiving olanzapine (Zyprexa®).
Methods |
We reviewed the cases of olanzapine induced rhabdomyolysis reported to the French national database of drug adverse events and retrieved additional cases published in the medical literature.
Results |
We collected 13 cases from the French pharmacovigilance database and eight additional cases from the literature. Seventeen patients needed hospitalization. Creatine kinase (CK) rate ranged between 413 and 34,500 UI/L. Outcome was favorable in 85% of the cases (17 out of 20 cases) after discontinuation of olanzapine.
Conclusion |
Although rhabdomyolysis is a rare side effect (< 1%) of olanzapine, this adverse event should be evoked when a patient with olanzapine presents with muscle pain, unexplained fatigue or weakness. Prompt dosage of CK should be performed. However, it remains uncertain whether a mild and asymptomatic muscle enzyme increase without any metabolic disorder requires the discontinuation of olanzapine therapy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Antipsychotiques « atypiques », Olanzapine, Rhabdomyolyse, Enzymes musculaires, Pharmacovigilance
Keywords : “Atypical” antipsychotics, Olanzapine, Rhabdomyolysis, Muscle enzyme, Adverse drug reactions
Plan
Vol 30 - N° 6
P. 477-485 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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